Africa-Press – Gabon. En visite dans sa province natale, le ministre de la Justice, Dr Séraphin Akuré-Davain, a effectué une visite à Ngomo et Belle-Vue. Entre hommage au patrimoine historique et dialogue avec les populations sur les difficultés locales, cette mission traduit une volonté de concilier devoir de mémoire et action pour le développement.
En déplacement dans le Moyen-Ogooué, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Dr Séraphin Akuré-Davain, a marqué un temps d’arrêt dans deux localités emblématiques: Ngomo et Belle-Vue. Une visite à double portée, mêlant devoir de mémoire, proximité avec les populations et engagement en faveur du développement local. À Ngomo, village historique situé à une trentaine de kilomètres de Lambaréné, le membre du gouvernement a participé à la célébration du 183e anniversaire de l’arrivée des missionnaires presbytériens au Gabon. Cette commémoration, organisée par l’Église évangélique du village, s’est tenue dans un esprit de recueillement et de transmission.
Un hommage au patrimoine religieux et historique
Il était accompagné pour l’occasion du ministre de la Communication Pierre Marie Gondjout et de la ministre des Affaires sociales Nadine Nathalie Awanang épouse Anato, tous deux également natifs de la localité. Ngomo, l’un des premiers foyers d’évangélisation du pays dès 1898, fut le théâtre d’une cérémonie empreinte de solennité, au cœur d’un patrimoine aujourd’hui en souffrance. La journée a été marquée par plusieurs temps forts: distribution symbolique de plants fruitiers pour relancer l’ancien verger des missionnaires, conférence sur la restauration du site et des valeurs communautaires animée par le pasteur Pépin le Vieux Nguema Essono, et caravane médicale destinée à répondre aux besoins urgents des populations.
Au-delà de l’hommage rendu à l’histoire, cette initiative a aussi réaffirmé l’importance de préserver les sites à haute valeur patrimoniale et touristique, tout en ravivant la mémoire collective. «Ngomo ne doit pas disparaître dans le silence des archives», a insisté le ministre, appelant à une mobilisation nationale pour la sauvegarde de ce pan de l’histoire gabonaise. Dans la poursuite de cette démarche d’écoute et d’ancrage local, Akuré-Davain s’est ensuite rendu à Belle-Vue, dans le canton Ogooué-Ngounié. Cette localité, comme bien d’autres zones rurales, fait face à des difficultés persistantes: conflits homme-faune récurrents, isolement aggravé par l’absence d’infrastructures, dispensaire sans médicaments.
À l’écoute des urgences locales
Mais aussi, fort retard dans le lancement du projet minier de Maboumine, pourtant porteur d’espoirs pour l’emploi et l’économie locale. Accueilli par le sénateur Pierre Kessany, les autorités locales et les auxiliaires de commandement, le ministre a pris le temps d’écouter les doléances des habitants avant d’adresser un message porteur d’engagements. «Le chef de l’État a pris des engagements. Nous ferons en sorte de les lui rappeler. Ce qu’il dit, il le fait. Il a pris cette affaire en main, et bien que le démarrage prenne du temps, les partenaires sont déjà en train de se mobiliser», a déclaré Séraphin Akuré-Davain.
Originaire de la province, le ministre s’est dit déterminé à faire entendre la voix de Belle-Vue au plus haut sommet de l’État. Dans l’esprit de la Transition, il prône une gouvernance de proximité, attentive aux réalités du terrain. Ce double déplacement, entre mémoire vivante à Ngomo et écoute active à Belle-Vue, traduit une volonté politique assumée: reconnecter l’action publique aux attentes concrètes des populations, et bâtir une République plus équitable, humaine et enracinée dans ses valeurs.
En visite dans sa province natale, le ministre de la Justice, Dr Séraphin Akuré-Davain, a effectué une visite à Ngomo et Belle-Vue. Entre hommage au patrimoine historique et dialogue avec les populations sur les difficultés locales, cette mission traduit une volonté de concilier devoir de mémoire et action pour le développement.
En déplacement dans le Moyen-Ogooué, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, le Dr Séraphin Akuré-Davain, a marqué un temps d’arrêt dans deux localités emblématiques: Ngomo et Belle-Vue. Une visite à double portée, mêlant devoir de mémoire, proximité avec les populations et engagement en faveur du développement local. À Ngomo, village historique situé à une trentaine de kilomètres de Lambaréné, le membre du gouvernement a participé à la célébration du 183e anniversaire de l’arrivée des missionnaires presbytériens au Gabon. Cette commémoration, organisée par l’Église évangélique du village, s’est tenue dans un esprit de recueillement et de transmission.
Un hommage au patrimoine religieux et historique
Il était accompagné pour l’occasion du ministre de la Communication Pierre Marie Gondjout et de la ministre des Affaires sociales Nadine Nathalie Awanang épouse Anato, tous deux également natifs de la localité. Ngomo, l’un des premiers foyers d’évangélisation du pays dès 1898, fut le théâtre d’une cérémonie empreinte de solennité, au cœur d’un patrimoine aujourd’hui en souffrance. La journée a été marquée par plusieurs temps forts: distribution symbolique de plants fruitiers pour relancer l’ancien verger des missionnaires, conférence sur la restauration du site et des valeurs communautaires animée par le pasteur Pépin le Vieux Nguema Essono, et caravane médicale destinée à répondre aux besoins urgents des populations.
Au-delà de l’hommage rendu à l’histoire, cette initiative a aussi réaffirmé l’importance de préserver les sites à haute valeur patrimoniale et touristique, tout en ravivant la mémoire collective. «Ngomo ne doit pas disparaître dans le silence des archives», a insisté le ministre, appelant à une mobilisation nationale pour la sauvegarde de ce pan de l’histoire gabonaise. Dans la poursuite de cette démarche d’écoute et d’ancrage local, Akuré-Davain s’est ensuite rendu à Belle-Vue, dans le canton Ogooué-Ngounié. Cette localité, comme bien d’autres zones rurales, fait face à des difficultés persistantes: conflits homme-faune récurrents, isolement aggravé par l’absence d’infrastructures, dispensaire sans médicaments.
À l’écoute des urgences locales
Mais aussi, fort retard dans le lancement du projet minier de Maboumine, pourtant porteur d’espoirs pour l’emploi et l’économie locale. Accueilli par le sénateur Pierre Kessany, les autorités locales et les auxiliaires de commandement, le ministre a pris le temps d’écouter les doléances des habitants avant d’adresser un message porteur d’engagements. «Le chef de l’État a pris des engagements. Nous ferons en sorte de les lui rappeler. Ce qu’il dit, il le fait. Il a pris cette affaire en main, et bien que le démarrage prenne du temps, les partenaires sont déjà en train de se mobiliser», a déclaré Séraphin Akuré-Davain.
Originaire de la province, le ministre s’est dit déterminé à faire entendre la voix de Belle-Vue au plus haut sommet de l’État. Dans l’esprit de la Transition, il prône une gouvernance de proximité, attentive aux réalités du terrain. Ce double déplacement, entre mémoire vivante à Ngomo et écoute active à Belle-Vue, traduit une volonté politique assumée: reconnecter l’action publique aux attentes concrètes des populations, et bâtir une République plus équitable, humaine et enracinée dans ses valeurs.
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