Africa-Press – Gabon. Au palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, s’est tenue ce lundi 1er septembre, l’ouverture solennelle de la deuxième session ordinaire, dite session budgétaire, conformément aux articles 85 de la Constitution, et 49 nouveau de la Charte révisée de la transition. Rendez-vous parlementaire s’inscrivant dans un contexte politique particulier, avec la tenue, les 27 septembre et 11 octobre prochains, des élections législatives et locales, il a été l’occasion pour l’honorable Jean-François Ndongou, président de céans, de saluer le travail accompli par le chef de l’État, le président Oligui Nguema, et son gouvernement.
De manière solennelle, les locataires du palais Léon Mba ont repris, ce lundi 1er septembre, le chemin de l’hémicycle, en attendant le renouvellement de cette chambre, le 27 septembre prochain. C’était à l’occasion de l’ouverture de la deuxième session ordinaire, dite session budgétaire, conformément aux articles 85 de la Constitution, et 49 nouveau de la Charte révisée de la transition. À cet effet, le président de cette institution, Jean-François Ndongou, a prononcé le traditionnel discours d’ouverture en présence de nombreux invités parmi lesquels le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier.
Jalons d’un Gabon nouveau, affranchi des dérives du passé
M. Ndongou a félicité «l’action volontariste et déterminée du président Oligui Nguema et de son gouvernement» qui ont su, selon ses termes, «poser les jalons d’un Gabon nouveau, affranchi des dérives du passé marqué par la mauvaise gouvernance». Il a rappelé que «les cent premiers jours de la 5e République ont été une période de fondations, d’audace et d’espérance». Un temps au cours duquel des réformes importantes ont vu le jour, allant de la gratuité des frais de scolarité à l’accompagnement accru des Gabonais dans l’économie informelle, en passant par la remise de logements aux familles déguerpies afin de «restaurer leur dignité».
Le président de l’Assemblée a également mis en lumière les initiatives législatives et réglementaires en cours, soulignant l’importance des projets d’ordonnances déposés au sein de l’institution. Parmi eux, il cite «le projet d’ordonnance portant amnistie générale aux personnes impliquées lors des événements survenus entre le 29 août et le 4 septembre 2023», ainsi qu’aux faits liés à la tentative de coup d’État de janvier 2019. Il a indiqué que ce texte fera l’objet d’un examen approfondi par la Commission compétente, «qui décidera de son sort après l’initiative gouvernementale».
«À nous de confirmer que le Gabon demeure une terre de démocratie vivante, dynamique et responsable»
Dans le même temps, le président de Chambre a évoqué le projet d’ordonnance relatif au Code de la nationalité, «qui vient renforcer les conditions d’attribution et d’acquisition de la nationalité gabonaise». Cette réforme, a-t-il expliqué, «répond aux fraudes massives mises au jour par l’enquête parlementaire diligentée lors de la session précédente, concernant les attributions de nationalité de 1990 à nos jours». Le rapport de cette enquête sera prochainement remis au gouvernement avec des recommandations visant à garantir la transparence et la rigueur dans ce domaine sensible.
Le président de l’Assemblée nationale a appelé tous les Gabonais à faire preuve de responsabilité et de maturité à l’approche des échéances électorales. Il a affirmé que « l’élection présidentielle d’avril dernier a déjà montré la maturité démocratique du peuple gabonais». «À nous de confirmer, une fois encore, que le Gabon demeure une terre de démocratie vivante, dynamique et responsable», a-t-il déclaré. Cette session budgétaire, placée sous le signe de la transition et des réformes, s’annonce donc comme un moment clé dans la consolidation de la paix, de la démocratie et du progrès socio-économique au Gabon.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Gabon, suivez Africa-Press