Africa-Press – Gabon. Tenant sa promesse faite lors de la conférence de presse qu’il a récemment animé, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a officiellement lancé, le 2 octobre, l’appel à contributions en vue de la préparation du dialogue national. Les contributeurs ont jusqu’au 30 novembre prochain pour proposer, à l’écrit et par courriers, leurs participations.
La première phase du processus conduisant vers le dialogue national tant attendu depuis le reversement de l’ancien pouvoir de Libreville a été lancé le 2 octobre par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima. Alors qu’il vise cette rencontre entre avril et juin 2023, le chef du gouvernement de la Transition veut d’abord recueillir, à l’écrit, les avis de ses compatriotes.
Raymond Ndong Sima rappelle en effet dans sa communication que «la feuille de route du gouvernement de la Transition prévoit la tenue d’un dialogue national destiné à débattre de toutes les questions politiques, économiques et sociales susceptibles de contribuer à restaurer les institutions et notamment à la réécriture d’une nouvelle constitution».
Jeunes, vieux, femmes, hommes, secteur public, secteur privé, «tout le monde a quelque chose à dire», disait le chef du gouvernement à propos de la refonte du système politique et des institutions, lors de sa conférence de presse.
C’est donc pour préparer ce grand débat national que le gouvernement invite les Gabonaises et les Gabonais de tous âges, qu’ils soient résidents dans le pays ou en expatriation, des villes ou des villages, à présenter leur diagnostic de la situation générale ou sectorielle du pays. Dans ce même sillage, ils sont invités à formuler leurs propositions de solutions sous la forme de contributions de 10 pages, au maximum (caractère 12, interligne1).
Le Premier ministre se donne entre 45 et 60 jours pour que «les gens écrivent un papier sérieux». «Si j’ai 50 contributions, on peut faire la synthèse en 30 jours maximum. S’il y en a 500, je suis désolé, ça me prendra un peu plus de temps», avait-il prévenu, non sans renvoyer au dialogue national, qu’il programme entre avril et juin 2023, le soin de fixer le calendrier de la transition.
La collecte de ces contributions s’achève à la fin du mois de novembre. Un secrétariat sera alors chargé, auprès du ministre de la Réforme des institutions, de faire l’inventaire des problèmes identifiés et la synthèse pendant le mois de décembre. Et cette synthèse fera l’objet d’une restitution en janvier 2024 avant la poursuite des autres étapes de ce processus.
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