Africa-Press – Gabon. Secoué par l’assassinat du jeune Pascal Cameron Ngueba Loko, 13 ans, à Nzeng-Ayong, le gouvernement gabonais engage une riposte ferme contre les violences faites aux mineurs. À travers des missions conjointes de sensibilisation et de vulgarisation du Code de l’enfant, les autorités entendent renforcer la protection de l’enfance et réaffirmer une politique de tolérance zéro face à ces crimes odieux.
Après l’assassinat du jeune Pascal Cameron Ngueba Loko, 13 ans, à Nzeng-Ayong, le gouvernement gabonais passe à l’offensive pour renforcer la protection de l’enfance. Ce drame, qui a profondément choqué l’opinion publique et ravivé les inquiétudes liées aux violences faites aux mineurs, a conduit les autorités à lancer une série de missions de sensibilisation à travers le pays.
Annoncées par le ministre de la Justice par intérim, Paul-Marie Gondjout, ces missions conjointes mobilisent plusieurs acteurs important, notamment la Direction des Affaires sociales et de la Protection de l’enfance, des magistrats spécialisés, des Officiers de police judiciaire (OPJ) ainsi que des travailleurs sociaux. L’objectif est d’aller au contact des populations pour prévenir, expliquer et agir.
Ces descentes de terrain visent à la fois à sensibiliser les communautés et à vulgariser les dispositions du Code de l’enfant, un texte qui consacre une approche inclusive et participative de la protection des mineurs. Il s’agit, selon le ministre, de rappeler que la sécurité des enfants relève d’une responsabilité partagée entre les parents, la société et l’État.
Dans un contexte marqué par une recrudescence des atteintes aux droits des enfants, le gouvernement entend se montrer ferme. D’autant plus que le Gabon a récemment rejoint l’alliance mondiale pour mettre fin aux violences faites aux enfants. «La main de la justice ne tremblera pas pour infliger les sanctions les plus sévères aux auteurs», a averti Paul-Marie Gondjout, réaffirmant le principe de tolérance zéro face à ces crimes.
