Africa-Press – Gabon. Le président par intérim du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon poursuit ses consultations avec les différentes composantes de la communauté musulmane, en prélude à l’organisation du congrès censé redéfinir les institutions de cette communauté. Il a, jeudi 26 octobre, rencontré les femmes musulmanes qui comptent jouer leur partition.
Au-delà de la crise qui perdure au sein de la Communauté musulmane du Gabon (CMG), le bureau par intérim du Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAIG) poursuit ses consultations en prélude à l’organisation du congrès extraordinaire qui devrait redéfinir les institutions de ladite communauté. Le 26 octobre, les femmes de cette communauté consultées, ont apporté leur contribution et prôné le retour de la paix. «Vous savez que notre communauté est éprouvée en ce moment. Donc il fallait avoir de bonnes informations et avoir ouvertement quelle est la position des femmes», a déclaré la présidente des femmes musulmanes du Gabon Rabia Annie Chrystel Limbourg Iwenga.
Si elle et les autres femmes musulmanes souhaitent que l’islam triomphe d’autant plus que cette religion prône les valeurs d’amour, d’unité et de paix, elles ont été édifiées sur les enjeux du congrès extraordinaire attendu. Alors que leur communauté traverse un moment particulier de son histoire, le conseiller spécial du raïs qui leur a rappelé qu’Ali Bongo est pour l’heure, encore le raïs de cette communauté, leur a surtout expliqué que le seul cadre légal pour redéfinir cette communauté est le congrès qui devrait se tenir dans les prochaines semaines. «Un groupe ne peut pas se lever et imposer sa vision à tout le monde», a déclaré Ali Akbar Onanga Y’Obégué. D’où l’appel de l’imam Rachid Mbadinga, le président par intérim du CSAIG, à transcender les divergences.
«Nous tendons la main aux uns et aux autres. Nous avons besoin de toutes les composantes de notre communauté sans exception pour une réussite des travaux du congrès. La porte est ouverte», a-t-il déclaré. Il appelle une fois de plus au respect de la Charte et invite toutes les composantes de la CMG à participer au congrès extraordinaire au cours duquel, les composantes de la CMG pourront défendre leurs points de vue pour «arriver à des situations confortables pour tous». «Nous sommes dans la phase de préparation du congrès extraordinaire tel que le préconise la Charte et les femmes musulmanes ont esquissé quelques sujets qui pourraient être des pistes de réflexion pour l’ensemble de la communauté», a déclaré Rabia Annie Chrystel Limbourg Iwenga.
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