Ali Bongo souhaite la résidence surveillée pour sa femme

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Ali Bongo souhaite la résidence surveillée pour sa femme
Ali Bongo souhaite la résidence surveillée pour sa femme

Africa-Press – Gabon. Reclus dans sa villa de la Sablière depuis un an, l’ex-président de la République, qui clame toujours l’innocence de son épouse, pense qu’à défaut de la libérer, Sylvia Bongo pourrait être placée en résidence surveillée.

Il n’a pas fini de clamer son innocence. Pour Ali Bongo, son épouse, Sylvia, «n’a absolument rien fait», rapporte son avocate Me Gisèle Eyue Bekale à RFI. Depuis un an, l’ex-chef de l’État exige donc qu’elle soit simplement et purement libérée. À défaut, que ses conditions de détention que l’on dit en violation des droits des détenus soient améliorées.

«Ali Bongo pense que sa femme pourrait être mise dans les mêmes conditions que lui, au moins en résidence surveillée, en assignation à résidence. Au lieu de se retrouver en prison derrière les barreaux», confie l’avocate de la famille selon qui, l’ex-président gabonais n’a accès ni à Sylvia ni à Noureddin Bongo Valentin, son fils aîné incarcéré lui aussi à la prison centrale de Libreville.

Rester au Gabon

Contrairement aux déclarations des militaires au pouvoir, les avocats d’Ali Bongo assurent qu’il n’est pas totalement libre de ses mouvements. «Il est actuellement chez lui et il n’a pas le droit de franchir son portail». Pourtant, assure-t-on, l’ex-président n’est pas officiellement en résidence surveillée et encore moins assigné à résidence. Pour cela il aurait dû être reçu par un juge et aurait dû recevoir une ordonnance du juge d’instruction le limitant à un périmètre défini.

Or, ce dont on est certain, c’est qu’il lui est possible de partir du pays s’il le souhaite. «C’est ce qu’on veut qu’il fasse», rappelle Me Eyue Bekale. Seulement, selon l’avocate, Ali Bongo «n’a absolument pas l’intention de quitter le Gabon» et laisser son fils et son épouse.

En mai dernier, dans une déclaration télévisée, la porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, avait informé que l’ex-première dame et son fils sont inculpés pour des faits présumés de corruption et détournements de fonds publics pour Noureddin ; et Sylvia, de blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux, entre autres.

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