CEP 2023 : Camélia Ntoutoume ravie d’avoir respecté le calendrier scolaire

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CEP 2023 : Camélia Ntoutoume ravie d’avoir respecté le calendrier scolaire
CEP 2023 : Camélia Ntoutoume ravie d’avoir respecté le calendrier scolaire

Africa-Press – Gabon. Au Gabon où le Certificat d’études primaires (Cep) se tient désormais sur une journée, les candidats ont, conformément au calendrier rendu public depuis le début de l’année scolaire 2022-2023, planché le 16 mai sur les épreuves. Faisant le tour des centres à cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale s’est réjouie du respect du calendrier scolaire tout en s’assurant de la bonne prise en charge des jeunes candidats vivant avec un handicap.

«Nous sommes ravis parce que nous avons respecté le calendrier scolaire. Les examens se sont bien préparés. Le démarrage des épreuves est effectif», s’est exprimé le 16 mai, le ministre de l’Éducation nationale. Au Gabon où le Certificat d’études primaires (Cep) se tient désormais sur une journée, Camélia Ntoutoume Leclercq faisait pour ainsi dire le tour de certains centres d’examen dans le Grand Libreville. Elle a voulu se rendre compte de la mise en place et du bon fonctionnement des secrétariats, booster le moral des candidats à qui elle a donné quelques conseils, et s’assurer de la bonne prise en charge des enfants vivant avec un handicap pour donner, indiquent ses services, «du sens à l’éducation inclusive».

«Nous avons aussi cette dimension d’éducation inclusive avec les enfants vivant avec un handicap qui ont un accompagnement bien particulier avec les AVS qui sont dans les salles de classe. Il faut dire que nous sommes heureux de voir que tout se passe très bien. Ça dure sur une journée», a-t-elle déclaré souhaitant bonne chance aux candidats. Au centre d’examen Plein-Ciel Bisségué comme à Nzeng-Ayong Lac, ces candidats spéciaux puisqu’en situation de handicap dont un issu de l’École nationale pour enfants déficients auditifs (Eneda), se comptaient parmi les autres, mais sur l’ensemble du territoire national, ils étaient 68 au total. «Ils suivent les mêmes programmes que les autres, ils ont juste une déficience qui les défavorise par rapport aux autres», a déclaré un encadreur soulignant qu’il s’agit des enfants comme les autres.

Place aux corrections

Avec le ministère de la Santé, a fait Camélia Ntoutoume Leclercq, une convention a été signée pour la prise en charge des candidats en cas de malaise dans les centres d’examen. Selon cette convention, a-t-elle expliqué, «ce sont les établissements sanitaires qui sont dans le bassin pédagogique qui sont alertés en cas de problème d’un enfant. Donc, dès qu’on a un enfant qui a un peu de fièvre nous contactons d’abord les parents pour s’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication médicale et nous contactons le centre médical le plus proche pour amener les enfants». Si pour le ministre de l’Éducation nationale, «il est important que nos enfants arrivent avec un mental d’acier», dans les centres plusieurs étaient sereins et confiants dès 14h après les compositions.

«J’ai trouvé l’éveil un peu difficile, mais en général c’était facile. J’ai surtout trouvé les maths très faciles. Et quand je composais, j’étais consciente de moi, que je devais déjà être en 6e», a déclaré une jeune candidate certaine de décrocher le précieux sésame. Cette année, 48 507 candidats étaient inscrits pour 303 centres de composition et 32 centres de correction dans tout le Gabon. Malgré quelques absences, la plupart des candidats se sont présentés le 16 mai. Après composition, les épreuves ont été amenées dans les centres réservés aux corrections.

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