E. Coli dans L’Aisne: 30 Cas, Résultats Attendus

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E. Coli dans L'Aisne: 30 Cas, Résultats Attendus
E. Coli dans L'Aisne: 30 Cas, Résultats Attendus

Africa-Press – Gabon. Trente personnes (29 selon ARS Hauts-de-France) ont été victimes d’une intoxication liée à la bactérie Escherichia coli (E.coli) dans l’Aisne depuis le 12 juin 2025, dont l’enfant de 11 ans décédée, a indiqué le 1er juillet la procureure de Paris, précisant que le résultat du séquençage du génome était attendu « vraisemblablement mercredi ».

Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d’homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s’est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris, au regard du nombre des victimes et de la complexité des investigations.

Deux enquêtes en parallèle

« Trente cas nous ont été signalés au cours de l’enquête épidémiologique », a déclaré Laure Beccuau sur RTL, précisant que « chaque cas qui se manifeste désormais dans un centre hospitalier est repéré et analysé ».

Parmi les 30 cas figurent 29 enfants, dont Elise, décédée le 16 juin à 11 ans, et une personne âgée de 73 ans. La procureure a précisé que le plus jeune enfant touché était un bébé de 11 mois de sexe féminin.

Elle a indiqué que lundi, « il y avait encore sept personnes hospitalisées », mais que plusieurs allaient pouvoir sortir « dans les jours prochains », tandis qu' »un certain nombre de personnes restent sous surveillance à domicile ».

Deux enquêtes, une de santé dite épidémiologique et une judiciaire, sont menées parallèlement et vont « avoir des ponts entre elles », a expliqué Mme Beccuau.

« La bactérie E.coli, on la trouve partout »

« L’enquête épidémiologique a déterminé que cette bactérie E. coli dans sa structure a pour origine plutôt une contamination à la consommation de viande », d’où la fermeture de boucheries, a-t-elle rappelé.

Elle a indiqué attendre le résultat plus précis de séquençage du génome de la bactérie « vraisemblablement mercredi ».

Séquencer le génome de la bactérie, c’est définir « presque l’empreinte digitale de cette bactérie », ce « qui nous permettra de déterminer avec certitude que l’ensemble des victimes a été contaminé avec la même bactérie ».

« Ensuite on fera la comparaison avec ces mêmes séquençages de génome de la bactérie avec les prélèvements qu’on a effectués dans les boucheries visées », a-t-elle expliqué.

« La bactérie E.coli, on la trouve partout. Chaque individu en a même dans son intestin. La difficulté, c’est qu’il y a des bactéries E.coli qui sont dites pathogènes » et qui provoquent les intoxications, a encore rappelé la procureure.

S’informer sur cette intoxication alimentaire

Pour informer et accompagner la population concernée par l’intoxication alimentaire liée à la bactérie E. coli dans l’Aisne, une cellule d’information du public (CIP) a été mise en place en Préfecture depuis le samedi 21 juin. Cette cellule est joignable au 09 70 80 90 40, de 8 heures à 18 heures.

Par ailleurs, l’Agence Régionale de Santé (ARS) des Hauts-de-France publie régulièrement des bulletins d’information. Ces publications visent à tenir la population informée de l’évolution de l’enquête en cours et à rappeler les précautions à prendre pour éviter toute contamination supplémentaire.

Elle n’a pas exclu d’autres cas, si des personnes décongèlent et consomment de la viande achetée précédemment, en précisant que le temps « de développement et d’apparition des symptômes est entre 10 et 15 jours ».

La procureure a souligné que les deux derniers cas étaient liés à « de la contamination secondaire, par les mains. C’est-à-dire qu’une personne contaminée a dû (…) sortir des toilettes sans bien se laver les mains, et tenir les mains d’une autre personne qui du coup va être contaminée ».

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