Africa-Press – Gabon. Le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE) était à l’offensive, le 18 mai dernier, pour la promotion de ses missions et surtout pour voir, avec les chefs des entreprises françaises au Gabon regroupés au sein du Conseil du commerce extérieur de France, comment lever les pesanteurs et faire en sorte que chacun, à son niveau, contribue à l’emploi des Gabonais. Les deux parties se sont retrouvées à Libreville pour une séance de travail au cours de laquelle ces questions et bien d’autres ont été largement abordées.
Instruit par le ministre du Travail et de la Lutte contre le chômage, Adrien Nguema Mba, le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE) dirigé par Puanne Paulin Moussounda, a initié, le 18 mai dernier, un échange avec les représentants des entreprises françaises au Gabon. Objectif: présenter les missions et le plan d’action stratégique de ce bras séculier de l’État en matière d’emploi et de lutte contre le chômage, conformément à la vision des plus hautes autorités, notamment du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Une initiative visant en effet à rechercher des voies et moyens pour aboutir à une plus grande employabilité des Gabonais dans ces entreprises.
Bras séculier de l’État gabonais en matière de la promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage, le PNPE multiplie ainsi les actions dans ce sens et épouse davantage la dynamique impulsée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). C’est dans cette perspective qu’a eu lieu cette rencontre avec les représentants des entreprises françaises présentes au Gabon. «Le PNPE est en train de dérouler son plan d’action stratégique conformément à la vision des plus hautes autorités, notamment du président de la Transition», a indiqué le directeur général du PNPE.
Puanne Paulin Moussounda fait savoir que l’échange a été mené autour de l’apport du PNPE, notamment au niveau de l’assistance sur les questions d’employabilité des nationaux. «Nous nous inscrivons en droite ligne de la vision du chef de l’État d’atteindre le plein emploi», a-t-il déclaré, faisant remarquer que cet agenda ne se met pas réellement en exécution dans la mesure où il y a eu des pesanteurs. «Et nous voulons lever ces pesanteurs et nous asseoir avec les chefs d’entreprises français pour voir comment chacun, à son niveau, peut contribuer à trouver de l’emploi aux Gabonais», a-t-il dit.
L’initiative du PNPE a été singulièrement félicitée. Ce, dans la mesure où elle permet d’harmoniser les vues et de présenter le dispositif légal d’insertion des jeunes sur le marché du travail gabonais. «Nous leur avons aussi fait part de nos préoccupations sur les autorisations d’emploi, sur les besoins de compétences qu’on ne trouve pas forcément sur place au Gabon», a précisé l’un des représentants des Conseillers du commerce extérieur de la France au Gabon, Marie Bollar.
Les deux parties ont également abondé dans le même sens en ce qui concerne les questions de formation. «Il faut investir sur la formation technique et professionnelle. Les entreprises ont besoin des techniciens… on est prêt à apporter notre expertise», ont assuré les représentants des entreprises françaises au Gabon.
Sachant que l’adéquation formation-emploi a désormais fait ses preuves, il est désormais temps de basculer dans une nouvelle adéquation, à savoir l’adéquation formation-besoin de la société. La rencontre a donc permis d’entrevoir des solutions, voire piste de solutions pour enfin permettre une plus grande employabilité des Gabonais dans les entreprises étrangères dans le pays.
La démarche vise à faire face à la hausse vertigineuse du taux de chômage dans le pays et à inverser la courbe en promouvant l’emploi local.
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