Africa-Press – Gabon. Une formation en «police judiciaire environnementale» s’est déroulée du 3 au 14 novembre dernier à la caserne Georges Nkoma, mais aussi au Centre d’entraînement et de combat en forêt gabonaise, a annoncé, sur Facebook, l’ambassade de France au Gabon et à São Tomé-et-Príncipe. Pendant deux semaines, 22 gendarmes et 8 policiers ont été formés aux techniques appropriées pour mener la lutte contre les trafics illicites. Cette initiative visait ainsi à renforcer leurs compétences dans la protection de l’environnement.
Pendant deux semaines, 22 gendarmes et 8 policiers ont été formés par le Capitaine Anthony Le Faou, expert en lutte environnementale en zone forestière, venu du Commandement pour l’environnement et la santé (Cesan) de la gendarmerie française. Renforcer les compétences des forces de l’ordre gabonaises dans la protection de l’environnement, telle est l’ambition de cette formation dans le cadre de la formation en «police judiciaire environnementale». Du 3 au 14 novembre, ces personnels des forces de l’ordre et de sécurité ont bénéficié du renforcement des capacités pour être plus efficaces dans leurs missions.
Les principaux objectifs de cette formation portaient sur la lutte contre l’orpaillage illégal, la prévention de la déforestation illicite et le combat contre le braconnage. Pour assurer une application efficace de leurs missions, cinq magistrats du parquet spécial «environnement» ont également pris part à une séance spécifique dédiée à l’harmonisation des procédures judiciaires, garantissant ainsi une meilleure coordination entre les acteurs judiciaires et opérationnels.
Un exercice grandeur nature a été organisé dans la forêt Raponda Walker. Il a permis aux stagiaires de mettre en pratique les connaissances acquises. Cette simulation a mobilisé en complément des télé-pilotes de drones et des équipes de communication. Toutes choses illustrant l’approche multidisciplinaire adoptée pour surveiller et protéger les écosystèmes forestiers de manière innovante et efficace.
La formation s’est conclue par la remise d’attestations aux participants, une cérémonie saluée comme une avancée majeure dans la protection de l’environnement au Gabon. Ce renforcement des capacités en police judiciaire environnementale représente, en effet, une étape visant à mieux préserver le patrimoine naturel gabonais face aux menaces croissantes qui pèsent sur ses ressources. Le Gabon ayant plus de 80% de sa surface recouverte de forêt, mais également des aires marines protégées très souvent convoitées où se déroulent de nombreux trafics illégaux.
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