Africa-Press – Gabon. Le Gabon a été élu membre du Conseil de l’eau de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) lors de la 5e session de la Conférence islamique des ministres en charge de l’eau, tenue du 20 au 22 octobre 2025 à Djeddah. Cette élection, accompagnée de la désignation du pays au poste de vice-président du bureau de session, confirme la place croissante du Gabon dans la diplomatie environnementale internationale.
L’élection du Gabon au Conseil de l’eau de l’OCI pour la période 2025-2027 illustre la reconnaissance des efforts déployés par le gouvernement en matière de gouvernance environnementale et de préservation des ressources naturelles. Représenté par le ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, le Gabon rejoint ainsi le bureau de la Conférence en tant que vice-président, aux côtés de l’Arabie Saoudite (présidente), de la Turquie et de la Palestine, tandis que l’Égypte assure le rôle de rapporteur.
Au sein du Conseil, le Gabon participera à la formulation et à la coordination des politiques communes de sécurité hydrique au profit des États membres. L’objectif est d’intensifier la coopération entre les pays de l’espace OCI autour des enjeux cruciaux liés à la lutte contre les pénuries d’eau, à la modernisation des infrastructures hydriques et à la prévention du stress hydrique. Le Conseil assure également une mission d’interface auprès des instances internationales, contribuant à harmoniser la position des États membres dans les débats mondiaux sur l’eau et le changement climatique.
Cette élection ouvre également de nouvelles perspectives de partenariats techniques et financiers pour le Gabon, en faveur de projets hydriques structurants et de programmes régionaux d’accès à l’eau potable. Elle permettra au pays de valoriser son modèle de gestion participative des ressources et de promouvoir une diplomatie environnementale fondée sur la solidarité et le partage d’expertise.
En accédant à cette instance stratégique, le Gabon consolide sa place parmi les acteurs influents de la gouvernance mondiale de l’eau, tout en renforçant la cohérence entre sa politique nationale et les initiatives internationales de développement durable. Une étape qui traduit l’ambition du pays de faire de la ressource hydrique un levier de coopération, de résilience et de croissance pour l’ensemble du continent africain.
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