Africa-Press – Gabon. Le Dr Simplice Désiré Mamboula, ministre assurant l’intérim du ministre de l’Éducation nationale, a réuni, le 10 décembre, les représentants des mouvements syndicaux (Sena et Synetechpro), pour une séance de travail, à la suite de l’annonce d’une grève nationale des enseignants. Cette rencontre, marquée par la présence de hauts responsables du ministère, espérait apaiser les tensions nées du mécontentement exprimé par les syndicats et le lancement d’une grève d’avertissement de trois jours.
Au lendemain du déclenchement de la grève d’avertissement initiée par plusieurs syndicats du secteur de l’éducation nationale, le ministre de l’Enseignement supérieur, le Dr Simplice Désiré Mamboula, assurant l’intérim du ministre de l’Éducation nationale, a devisé le 10 décembre, avec les représentants de ces organisations corporatistes. L’objectif principal était d’examiner les différentes revendications afin de trouver des solutions durables à la crise qui secoue ce secteur éducatif.
Lors de cette réunion, le Sena et le Synetechpro ont justifié leur mouvement de grève par des conditions de travail précaires qui affectent lourdement les enseignants. Parmi leurs revendications figurent l’amélioration de la situation administrative des enseignants, la régularisation des vacations non-prises en compte, ainsi que de meilleures garanties sociales et financières. Ils dénoncent un manque de reconnaissance à travers l’instabilité professionnelle et un traitement salarial jugé insuffisant. Ce qui, selon eux, compromet leur motivation et leur engagement dans l’exercice de leurs fonctions.
Concilier exigences sociales et impératif de stabilité du système éducatif
Durant cette séance, le ministre intérimaire, entouré de ses collaborateurs tels que le secrétaire général de l’Éducation nationale Laurent Mouity Mabika et le directeur général Robert Nzoghe Ekang, a passé ces points en revue. L’ordre du jour prévoyait en effet de réviser la situation administrative des enseignants, d’examiner les modalités des vacations et de définir des mesures idoines pour dénouer la crise.
Le ministre Mamboula s’est engagé à mener ce processus avec méthode et responsabilité, exprimant l’importance de garantir à la fois la continuité du service éducatif et la qualité de l’enseignement. Sa démarche s’inscrivait dans la vision du président de la République, qui fait de l’éducation et du bien-être des enseignants une priorité nationale.
Le dialogue engagé avec les syndicats témoigne, indiquent les sources proches du dossier, de la volonté du gouvernement de concilier exigences sociales et impératif de stabilité du système éducatif. Ce fut donc un pas vers la résolution des conflits, sous le signe de la concertation et du respect mutuel.
