Africa-Press – Gabon. Dans une offensive sans précédent contre le crime organisé, les forces gabonaises ont mené l’opération «Black Mamba», aboutissant à la saisie de près de 3 tonnes de cannabis et à l’interpellation de 130 suspects. Une démonstration de force qui illustre la nouvelle stratégie du pays pour sécuriser son territoire et lutter contre les trafics transnationaux.
Une vaste opération anti-criminalité, baptisée «Black Mamba», a permis au Gabon de démanteler d’importants réseaux de trafic de stupéfiants. Coordonnée par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) avec l’appui des forces de sécurité, cette intervention a abouti à la saisie de 2 778 kg de cannabis, d’une valeur estimée à 500 millions de FCFA, et à l’interpellation de 130 suspects en situation irrégulière.
«Il s’agit d’un record pour le pays. Cette saisie est le fruit d’un travail collectif entre plusieurs entités de sécurité et de défense du territoire national», a indiqué Hubert Ella Ekogha, directeur technique de l’ANPN.
Une collaboration efficace pour un résultat spectaculaire
Menée dans des zones sensibles du territoire, l’opération a mobilisé la gendarmerie, la police, les services spéciaux et la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI). Les individus arrêtés, majoritairement originaires du Burkina Faso, du Togo, du Bénin et du Nigeria, étaient impliqués dans des filières de trafic transnational.
La drogue saisie a été détruite publiquement sous l’autorité de la justice, marquant ainsi la fermeté des autorités gabonaises. «Conserver une telle quantité de drogue, d’une valeur aussi élevée, présente un risque important. Il fallait une autorisation formelle pour procéder à sa destruction», a fait savoir le directeur technique de l’ANPN.
Un message clair contre le crime organisé
Le gouvernement gabonais réaffirme, à travers cette opération, sa détermination à combattre le grand banditisme et à sécuriser ses frontières. «Black Mamba» illustre aussi la volonté de protéger les parcs nationaux, souvent exploités par les trafiquants comme zones de transit.
Cette réussite souligne l’importance de la coopération inter-services et envoie un avertissement sans équivoque aux réseaux criminels opérant dans la région.
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