Africa-Press – Gabon. Les déflatés de Satram EGCA basés à Port-Gentil ont, le 5 septembre, interpellé les autorités du Comité de transition et de la restauration des institutions (CRTI), sur le règlement de leur situation sociale comprenant (le règlement des arriérés de salaire s’élevant à cinquante-cinq mois et des indemnités liées aux congés).
A la faveur d’une déclaration le 5 septembre dernier, les coordinations des délégués du personnel des ex-agents de Satram EGCA basés à Port-Gentil, ont imploré le président de la transition le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, à trouver une solution à leur problème. «Nous sollicitons une intervention imminente auprès de votre autorité, afin de débloquer le paiement de nos arriérés de salaire», a déclaré le coordonnateur des délégués des déflatés de Satram EGCA, Yvon François Solomba.
Il s’agit pour ces anciens agents du leader gabonais dans le transport mul- timodal (maritime et terrestre) à travers leur action, d’attirer l’attention des autorités publiques, afin qu’elles pèsent de tout leur poids pour que les impayés de salaires soient définitivement soldés. Pour l’heure, ces hommes et femmes passent des moments difficiles et ne savent plus à quel saint se vouer. Pour ces déflatés, la situation de cette entreprise, devrait être appréciée sur deux plans notamment ; le plan social relatif aux ex-employés et le plan social relatif aux agents toujours en poste.
«Les employés en poste sollicitent que s’il y a une démarche de résolution en vue, que toutes les parties soient présentes lors de ces assises», souhaite le responsable des relations sociales, porte-parole du Comité de suivi de la crise sociale, Nicaise Edzang Onyane.
C’est depuis la disparition en juin 2015 de son fondateur Jakhoukh Lahcen et les querelles entre actionnaires, qui s’en sont suivies, que cette entreprise jadis prospère fait face à des crises multiformes qui ont entraîné une cessation de paiement. Conséquence : accumulation des impayés de salaires, de solde tout compte, de cotisations patronales auprès de la CNSS, ainsi que le creusement de la dette de l’entreprise vis-à-vis de ses fournisseurs et la perte de nombreux contrats. C’est également l’arrestation du syndic liquidateur, alors qu’il s’apprêtait à payer deux mois d’arriérés de salaire, qui a mis le feu aux poudres. C’est dernier n’attendent plus que le président de la transition pour résoudre enfin leur situation.
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