Simulation d’une crise à l’aéroport de Libreville

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Simulation d’une crise à l’aéroport de Libreville
Simulation d’une crise à l’aéroport de Libreville

Africa-Press – Gabon. GSEZ Airport, en collaboration avec tous les acteurs de la plateforme aéroportuaire, a organisé un exercice d’urgence grandeur nature, au sein de l’Aéroport de Libreville le 29 novembre 2029. Cet exercice prévu par la règlementation aéronautique gabonaise en vigueur ( le RAG 8.1), relatif à la conception et à l’exploitation des aérodromes, avait pour but de déterminer les responsabilités et les moyens pour faire face à une situation d’urgence survenant sur l’aérodrome ou dans son voisinage, afin de limiter au maximum les conséquences d’une telle situation sur les vies humaines et les activités courantes.

« Pour le cas d’aujourd’hui, c’est un exercice combiné de sécurité et de sureté parce que au départ, l’aéronef avait une avarie sur un de ses moteurs, ce qui a suscité donc le retour sur l’aéroport de décollage et pendant ce mouvement de retour, interviennent deux passagers qui prennent en otage certains autres voyageurs. Comment maintenant l’aéroport devait réagir à ça ? C’est l’intérêt de cet exercice », a expliqué Silvain Pangou Mbembo Directeur général de l’Office National De Sureté Et De Facilitation Des Aéroports Du Gabon (ONSFAG).

Prise d’otage, manifestation des familles alertés, sécurisation du périmètre, maitrise des personnes extérieurs, procédure de négociation… voici autant de situations auxquels l’organisme en charge de sûreté et les responsables de l’aéroport ont été confrontés durant cet exercice pratique exécuté dans les conditions réels pendant près de 2h qui leur a permis de voir les pans sur lesquels il faudrait se redresser.

L’exercice similaire a eu lieu pour la première fois au Gabon en 2013. Il a permit à ces responsables d’évaluer leur capacité à faire face a une situation de « crise », Comment alerter les parties prenantes, comment réagissent les uns et les autres par rapport à l’alerte qu’ils ont reçu et comment une fois sur les lieux ils traitent l’évènement selon leur domaine de responsabilité ?

L’exercice a permis acteurs de déceler certaines failles. « nous avons observés certaines lenteurs dans le traitement de l’information. Qui appeler, comment réagir », a relevé Silvain Pangou Mbembo Directeur général de l’Office National De Sureté Et De Facilitation Des Aéroports Du Gabon (ONSFAG).

Au cours de cet exercice qui a réuni l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), l’Office National De Sureté Et De Facilitation Des Aéroports Du Gabon (ONSFAG), Agence pour la sécurité et la navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) , le Bureau enquête incident et accident d’aviation(BEIAA), Handling Partner Gabon(HPG), Commissariat de police de l’aéroport (COMPOL), Brigade de Gendarmerie du Transport Aérien (BGTA), Police de l’Air et des Frontières (PAF), Douanes, Centre médical de l’aéroport (CMU), AFRIJET, AVANTIS AVIATION, Armée de l’Air Gabonaise, il a été question pour le Directeur général de l’aéroport de Libreville, Igor Simard « de développer tous les mécanismes, tous les processus qui fassent en sorte qu’en cas d’incidence, nous soyons prêt et que nous soyons capable d’assumer une coordination et des délais d’intervention rapide ».

Betines Makosso

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