Africa-Press – Gabon. Les 16 jours d’activisme pour la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) ont connu leur apothéose ce mardi 9 décembre 2025 à l’Université Omar Bongo (UOB). L’événement, marqué par une marche mobilisatrice au cœur du campus, a souligné l’engagement ferme des institutions et des étudiants pour un environnement académique sûr, avec une attention particulière portée à la violence numérique et aux défis spécifiques rencontrés par les personnes à mobilité réduite.
La matinée de clôture pour la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) a été lancée par une grande marche au sein de l’Université Omar Bongo, réunissant étudiants, encadreurs, ainsi que les partenaires clés que sont le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) et Fonds des Nations unies pour la population (l’UNFPA Gabon). Ensemble, les participants ont porté haut la voix contre les VBG. Cette mobilisation a été remarquée par une forte solidarité et un engagement visible de la communauté universitaire pour dire «STOP» aux violences de genre sous toutes leurs formes.
Dans le cadre de cette journée, le CNOU et l’UNFPA ont conduit cette marche symbolique en insistant spécifiquement sur la sensibilisation des étudiants à la violence numérique. Ce focus répond à la multiplication des agressions et harcèlements qui se déplacent de plus en plus vers les plateformes en ligne. Dans ce même élan, l’UOB et le CNOU ont réaffirmé leur détermination à faire du campus un lieu sûr, respectueux et inclusif pour tous.
Focus sur les vulnérabilités
Un point essentiel de la sensibilisation a été l’attention portée aux personnes à mobilité réduite. L’événement a rappelé que ces dernières sont souvent victimes de violences psychologiques et morales, bien plus fréquemment que de violences physiques.
Ainsi, cette clôture des 16 jours d’activisme, menée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le CNOU et l’UNFPA, ne marque pas une fin, mais un nouveau départ. Elle symbolise la volonté de pérenniser la lutte contre les VBG au-delà des journées d’activisme, faisant de l’Université Omar Bongo un bastion de la promotion du respect et de l’égalité au quotidien.
Thécia Nyomba (Stagiaire)
