Africa-Press – Guinee Bissau. Le directeur général du commerce extérieur, Lassana Fati, a qualifié de « désordre » les plaintes des intermédiaires nationaux concernant les exigences légales pour l’obtention des licences d’achat de noix de cajou auprès des producteurs et l’exportation vers Bissau.
Fati a rappelé que, selon la loi, les étrangers peuvent participer à l’exportation et au transport des noix de cajou depuis les entrepôts jusqu’au port de Bissau, à condition de disposer des documents requis, comme une carte d’identité, un passeport ou une carte de résident, ainsi qu’une capacité financière suffisante.
Interrogé sur l’évolution de la campagne de commercialisation de la noix de cajou, Fati a indiqué que, malgré les défis économiques mondiaux, les prix restent élevés, atteignant entre 500 et 750 FCFA par kilogramme, ce qui laisse espérer une saison réussie.
Cependant, il a reconnu que les changements climatiques pourraient affecter les prévisions initiales de 200 000 tonnes, certaines régions enregistrant des rendements plus faibles que prévu.
Concernant les tensions à Safim, Fati a qualifié la situation de simple désordre et a insisté sur le fait que les étrangers respectant les règles doivent pouvoir continuer leurs activités sans entrave, avertissant que des mesures sévères seront prises pour rétablir l’ordre si nécessaire.
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