Corridors Commerciaux en Afrique pour Investisseurs

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Corridors Commerciaux en Afrique pour Investisseurs
Corridors Commerciaux en Afrique pour Investisseurs

Africa-Press – Guinee Bissau. Eric Melet, PDG d’Africa Global Logistics (AGL), a déclaré que les corridors commerciaux africains offraient d’importantes opportunités aux investisseurs.

Organisé par le ministère du Commerce, en coordination avec l’Union africaine et sous l’égide du Conseil des relations économiques extérieures (DEIK), le Forum d’affaires et d’économie Türkiye-Afrique (TABEF) se poursuit au Centre des congrès d’Istanbul.

Des personnalités de haut rang venues de Türkiye et d’Afrique participent à ce forum, dont le thème principal est « Renforcer les relations entre la Türkiye et l’Afrique pour partager les gains communs » et dont l’Agence Anadolu (AA) est le partenaire de communication mondial.

Répondant aux questions d’un journaliste de l’AA dans le cadre du forum, Eric Melet, a souligné que tous les corridors commerciaux en Afrique offraient d’importantes opportunités aux investisseurs.

Soulignant que son entreprise est l’une des principales sociétés ferroviaires et logistiques internationales opérant en Afrique, Melet a indiqué que plus de 15 000 des 23 000 employés de son entreprise travaillent dans ces corridors.

Il souligne que les corridors commerciaux ne sont pas seulement une infrastructure, et poursuit:

« Les corridors sont une structure qui rassemble les investissements, les ressources humaines, les connaissances et la numérisation. Cela signifie également de grandes opportunités d’investissement. Par exemple, pour desservir efficacement le marché de la République démocratique du Congo, il faut pouvoir emprunter la route de l’Afrique de l’Est, en particulier celle de la Tanzanie, la ligne sud-africaine, ainsi que celle de l’Afrique de l’Ouest, par exemple le corridor de Lobito, où nous exploitons un port. Tous ces corridors sont essentiels pour atteindre le marché de la République démocratique du Congo. L’ Afrique de l’Est est également une région très attractive en termes d’investissement. Tous les corridors sont donc importants et essentiels pour rendre le commerce en Afrique efficace. »

– « L’important est de trouver le bon modèle économique »
Eric Melet explique que ceux qui souhaitent investir en Afrique doivent trouver un modèle économique adapté et performant, avant de poursuivre:

« C’est essentiel pour le secteur privé. Nous constatons souvent que trop d’études de faisabilité sont réalisées sur des projets dont le niveau de rentabilité est insuffisant. C’est pourquoi la première étape consiste à définir clairement le marché et le modèle commercial que l’on souhaite atteindre, puis à mobiliser les financements. Une fois qu’un modèle commercial solide est en place, le financement suit. »

Melet, qui précise qu’AGL investit chaque année environ 600 millions de dollars dans ses actifs en Afrique, souligne qu’outre le financement, les ressources humaines constituent un autre élément tout aussi important.

Melet ajoute:

« Pour qu’une entreprise soit rentable, elle a besoin de ressources humaines solides. L’ Afrique dispose d’un vaste réservoir de talents, mais il faut investir dans ces personnes pour les former et leur permettre de se développer grâce à cet investissement. En termes d’investissement, les corridors de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique du Sud et de l’Afrique de l’Est sont très favorables. Je tiens à souligner qu’il est nécessaire de mobiliser beaucoup plus qu’aujourd’hui les investissements dans les chemins de fer. En effet, le chemin de fer est un facteur clé qui accélère la croissance du corridor. L’un des meilleurs moyens d’y parvenir est le partenariat public-privé. Alors que l’État investit dans les infrastructures, le secteur privé peut investir dans les wagons, la maintenance et les ressources humaines. Nous appliquons déjà ce modèle sur deux lignes ferroviaires. »

– « L’Afrique a besoin de la Türkiye en tant que partenaire et investisseur »

Le PDG d’AGL, Melet, souligne qu’il existe un écart important entre les besoins annuels d’investissement de l’Afrique et les investissements qu’elle reçoit, et déclare que les entreprises turques disposent des connaissances, des capacités, des liens géopolitiques et historiques nécessaires pour combler cet écart.

« L’Afrique a besoin de la Türkiye en tant que partenaire et investisseur », assure-t-il, ajoutant: « C’est pourquoi notre entreprise a choisi la Türkiye comme premier pays d’investissement hors d’Afrique. Nous avons une équipe spéciale en Türkiye qui se concentre uniquement sur la logistique avec l’Afrique, car nous croyons vraiment en la valeur et au potentiel que la Türkiye apporte à l’Afrique. »

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