la Banque mondiale prévoit une croissance à 4,5% en 2023, soutenue par l’agriculture

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la Banque mondiale prévoit une croissance à 4,5% en 2023, soutenue par l’agriculture
la Banque mondiale prévoit une croissance à 4,5% en 2023, soutenue par l’agriculture

Africa-Press – Guinee Bissau. La croissance bissau-guinéenne a ralenti du fait de la mauvaise campagne de cajou enregistrée en 2022. La bonne production a été très peu vendue à l’international, selon la Banque mondiale. Cette année, la production du pays devrait bien s’exporter grâce à une amélioration des conditions.

La croissance du PIB de la Guinée-Bissau devrait augmenter à 4,5% en 2023, soutenue par les performances agricoles du pays, selon les prévisions de la Banque mondiale. L’information émane d’un rapport publié par l’institution sur son site Web vendredi 17 février.

Cette prévision représente une hausse de 1 point par rapport au taux de croissance de l’année dernière (2022). Elle reste, toutefois, en deçà de la croissance de 2021, où l’économie avait rebondi et crû de 5% après la pandémie de COVID-19. La croissance 2023 devrait être soutenue par l’agriculture, notamment une forte campagne de cajou 2023, suivie d’une bonne performance à l’exportation.

En 2022, même si le pays ouest-africain avait enregistré une forte production de noix de cajou, les mauvais résultats à l’exportation ont ralenti la croissance du PIB. Plusieurs facteurs, notamment des problèmes avec Maersk, des pénuries régionales de carburant, une chute des prix internationaux de la noix de cajou en août et une faible demande de la part de l’Inde et du Vietnam, sont à mettre en cause pour justifier cette mauvaise performance.

« La performance des exportations de noix de cajou a souffert, tout comme les recettes intérieures, et le déficit budgétaire (dons compris) a légèrement diminué, passant de 5,6 % en 2021 à 5,5 %. Malgré la poursuite des investissements dans les infrastructures en 2022, les faibles volumes d’exportation ont entraîné une baisse des recettes totales, qui sont passées de 19,6% du PIB en 2021 à 16% en 2022 », explique la Banque.

Pour 2023, l’institution de Bretton Woods base ses prévisions sur un rebond de la demande internationale de noix de cajou, l’application de la TVA et le déploiement du système de paiement des impôts en ligne Kontaktu. D’autres mesures d’assainissement des finances publiques sont également mises en œuvre afin de faire baisser le déficit budgétaire cette année, qui devrait passer de 5,5% du PIB en 2022 à 3,5%.

« Malgré la croissance économique prévue, le déficit de financement restera élevé à moyen terme, avec un déficit de financement d’environ 0,7 % du PIB chaque année, en raison de l’importance de la masse salariale, d’une hausse considérable des paiements d’intérêts et des investissements destinés à assurer la reprise économique. Ce déficit devrait être couvert principalement par des dons et des prêts concessionnels extérieurs », indique la Banque mondiale.

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