Africa-Press – Guinee Bissau. La présidente intérimaire du Réseau des Ombudsmans et des Commissions Nationales des Droits de l’Homme de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), Maria Luísa Amaral, a déclaré que la création d’une institution ombudsman serait avantageuse pour la Guinée-Bissau.
Maria Luísa Amaral, s’exprimant à la presse mercredi après une audience avec le Président Umaro Sissoco Embaló, a souligné que cette rencontre visait à informer le chef de l’État des avantages d’une telle institution dans le pays, ajoutant que le président avait été satisfait de l’idée.
Bien que la Guinée-Bissau ne dispose pas encore d’une institution comparable, Amaral a précisé que le Portugal entretient une coopération étroite avec tous les pays lusophones, certains ayant déjà créé des ombudsmans et des Commissions Nationales des Droits de l’Homme.
Elle a également révélé qu’en tant que secrétariat exécutif, le Portugal organise une mission conjointe en Suisse le mois prochain pour présenter le Réseau de la langue portugaise aux autorités des droits de l’homme du système international basées à Genève.
Concernant la représentation de la Guinée-Bissau à Genève, bien que le pays n’ait pas encore créé cette institution, Amaral a indiqué que depuis la création de ce réseau, la Guinée-Bissau a toujours été représentée par la Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme (LGDH).
Elle a ajouté que la mission de ce réseau est de fournir un soutien technique, et si un jour la Guinée-Bissau crée l’Ombudsman, le réseau serait là pour orienter les techniciens locaux.
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