Faits marquants de l’actualité internationale

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Faits marquants de l'actualité internationale
Faits marquants de l'actualité internationale

Africa-Press – Guinee Bissau. *Niger

– L’Union africaine s’oppose à une intervention militaire

L’Union africaine (UA) a rejeté le recours à la force militaire pour régler la crise de la prise du pouvoir par les militaires au Niger, et ce, lors d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, tenue dans la journée du lundi 14 août.

Le journal français Le Monde a rapporté les déclarations de plusieurs diplomates qui ont pris part à la réunion et l’avaient qualifiée de “tendue“, “interminable“, ayant duré “plus de dix heures“.

La même source a rapporté que le CPS avait pris la décision de rejeter le recours à la force contre les militaires nigériens au pouvoir, optant plutôt pour les sanctions en suspendant temporairement le Niger de toutes les activités de l’Union africaine.

– Face à une éventuelle intervention militaire, des Nigériens lancent une initiative pour mobiliser des volontaires

Les habitants de Niamey, la capitale du Niger, ont lancé une initiative visant à mobiliser des volontaires pour combattre et assurer des services médicaux et logistiques, en cas d’intervention militaire étrangère et en soutien au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

L’initiative « vise à mobiliser des dizaines de milliers de volontaires de tout le pays pour s’inscrire aux Volontaires pour la défense du Niger, afin de combattre, d’aider aux soins médicaux et de fournir une logistique technique et d’ingénierie, entre autres fonctions, au cas où le CNSP aurait besoin d’aide », a déclaré mardi à l’Associated Press, Amsarou Bako, membre fondateur de l’initiative.

– Au moins 17 soldats tués dans une « attaque terroriste » près de la frontière avec le Mali

Au moins 17 militaires nigériens ont été tués et 20 autres blessés, dans une « attaque terroriste » qui a visé mardi après-midi un détachement des Forces armées nigériennes près de la frontière avec le Mali.

C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère nigérien de la Défense sous la férule du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, rendu public tard mardi soir.

« Un détachement des Forces armées nigériennes en mouvement entre Boni et Torodi, a été victime d’une embuscade terroriste près de la localité de Koutougou (52 km au sud-ouest de Torodi) », indique le communiqué. Et la Défense nigérienne d’ajouter : « Le bilan provisoire de l’attaque fait état de 17 soldats tués et de 20 blessés dont six graves, tous évacués à Niamey ».

*Tunisie

Mise en échec de 18 tentatives de migration irrégulière en une nuit

Dix-huit tentatives de migration irrégulière ont été déjouées en une nuit, tandis que 630 personnes dont 80 Tunisiens ont été secourues, ont annoncé ce mercredi les autorités tunisiennes.

Par voie de communiqué, la Direction générale de la Garde nationale a indiqué, que ses unités « ont réussi à déjouer 18 tentatives de franchissement illicite des frontières maritimes, et à secourir près de 630 personnes ».

Elle a expliqué qu’environ 550 des candidats à la traversée de la Méditerranée « sont de nationalités subsahariennes, tandis que le reste des migrants sont des Tunisiens », sans donner de plus amples détails sur l’identité des migrants.

*Sénégal

L’état de santé d’Ousmane Sonko se détériore

L’état de santé du leader du parti sénégalais dissous Pastef, Ousmane Sonko, serait « préoccupant», selon des informations relayées par des médias locaux et étrangers.

L’état de Sonko, qui est en grève de la faim et hospitalisé à l’hôpital Principal de Dakar, se détériore progressivement selon les bulletins d’informations régulièrement envoyés par son avocat Ciré Clédor Ly et son collègue Me Khoureychi Ba, a rapporté le site Senego, mercredi.

L’opposant avait entamé une grève la faim dès son incarcération le 31 juillet.

*Afghanistan

Les Taliban annoncent l’interdiction des partis politiques

Le gouvernement intérimaire des Taliban d’Afghanistan a déclaré, mercredi, qu’aucun parti politique n’est autorisé à participer à la vie publique dans ce pays déchiré par la guerre.

Mercredi, lors de la présentation du rapport d’activité de son ministère à Kaboul, le ministre de la Justice des Taliban, Abdul Hakim Sharie, a déclaré que les partis politiques sont totalement interdits en Afghanistan, car la Charia ne reconnaît aucun rôle aux partis politiques, a rapporté l’agence de presse Bakhtar.

Le gouvernement des Taliban n’autorisera jamais des partis politiques à participer à la vie publique, a ajouté Sharie.

*Pakistan

Déploiement de forces paramilitaires après des attaques contre des églises dans la province du Pendjab

Les autorités pakistanaises ont fait appel aux forces paramilitaires pour rétablir l’ordre public, mercredi, après que des émeutiers en colère s’en sont pris à plusieurs églises et aux forces de l’ordre dans le Tehsil de Jaranwala (ville de Faisalabad), dans le nord-est de la province du Pendjab.

L’évêque Majeed Able a déclaré à Anadolu que plusieurs églises avaient été incendiées aujourd’hui dans le centre-est du pays.

« Des églises, dont l’église de l’Armée du salut, l’église presbytérienne unie, l’église de la Fondation alliée et l’église de Shehroonwala, ont été vandalisées et certaines d’entre elles ont été incendiées », a-t-il précisé.

*Etats-Unis -Iran

Washington assure n’avoir rien changé dans son approche globale de l’Iran, après un accord d’échange de prisonniers

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré mardi que rien n’a changé dans l’approche américaine globale à l’égard de l’Iran, après l’accord d’échange de prisonniers conclu la semaine dernière entre Washington et Téhéran.

« L’accord que nous avons négocié pour ramener chez eux ceux qui sont détenus injustement en Iran est une question complètement distincte de celles qui sont encore en suspens dans les relations bilatérales. Elle n’est liée à aucun autre aspect de notre politique étrangère », a déclaré Blinken lors d’un point de presse au siège du département d’État.

Le chef de la diplomatie américaine a évoqué une série de mesures maintenues par Washington après l’accord conclu avec Téhéran, notamment la poursuite de la mise en œuvre des sanctions américaines et le renforcement de la présence militaire des États-Unis dans le golfe Persique pour protéger la liberté de navigation dans le détroit d’Ormuz.

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