Africa-Press – Guinee Bissau. La fin du mandat du président actuel, Umaro Sissoco Embaló, a suscité un « débat animé » entre les acteurs politiques et la communauté juridique de la Guinée-Bissau. Certains soutiennent la fin du mandat le 4 septembre 2025, tandis que d’autres invoquent le 27 février de cette année.
Dans un article rédigé et publié par le constitutionnaliste guinéen Carlos Vamain, ce dernier a expliqué que la question du mandat devrait être claire selon l’Article 66 de la Constitution, qui stipule que le mandat du président dure cinq ans, commençant le 27 février 2020 et devant se terminer le 27 février 2025.
Carlos Vamain a également abordé les défis juridiques posés par la loi No 3/1998, soulignant que la seule voie pour résoudre ce dilemme est de soulever son inconstitutionnalité devant la Cour Suprême, conformément à l’Article 126 de la Constitution. Il a critiqué l’inaction des acteurs politiques et des parties prenantes à ce sujet.
Vamain a insisté sur le fait que la construction d’un état de droit démocratique passe inévitablement par le recours à la justice pour résoudre les litiges. Il a également souligné que, selon la Constitution, le remplacement du président en fin de mandat ne peut avoir lieu qu’en cas de renonciation ou de décès.
Enfin, il a conclu que tant que les problèmes juridiques liés à la loi électorale ne sont pas résolus, la Constitution risque d’être violée, en particulier en ce qui concerne la légitimité des dates des élections présidentielles fixées en 1999 et 2019, et la pratique répétée de ces dates.
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