Africa-Press – Guinee Bissau. Jusqu’à présent, aucun rapatriement des Guinéens en situation irrégulière aux États-Unis n’a été enregistré, bien que des données américaines indiquent que 48 citoyens guinéens pourraient être rapatriés.
D’après les autorités de la Guinée-Bissau, aucun Guinéen n’a été rapatrié depuis l’annonce du président américain Donald Trump concernant l’expulsion des étrangers en situation irrégulière.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés a admis que les Guinéens pourraient être affectés par cette décision, mais qu’il n’y a pas encore d’impact direct de cette mesure.
Carlos Pinto Pereira a précisé que la Guinée-Bissau est en désaccord avec cette politique des États-Unis:
« Pour le moment, non. Nous n’avons pas connaissance de citoyens affectés. Mais il faut admettre qu’ils pourraient être touchés. Naturellement, je répète, c’est une politique avec laquelle nous ne sommes pas d’accord. Nous ne soutenons pas cette mesure. Nous devrons l’accepter si elle est appliquée aux Guinéens, mais, en fait, nous la condamnons totalement », a souligné le ministre.
Le ministre des Affaires étrangères de la Guinée-Bissau estime que l’Afrique doit prendre position:
« Disons, comme certains pays et présidents africains l’ont déjà dit, l’Afrique devra prendre sa position, car les États-Unis sont souverains dans la définition de leur politique étrangère. Les parties qui entretiennent des relations avec les États-Unis. Chacune prendra position à sa manière et en fonction de ses capacités. Nous voyons les mouvements en Europe, nous voyons les mouvements dans d’autres continents. Donc, tous, en Amérique du Sud, etc., se positionneront en fonction de la position définitive des États-Unis », a admis Carlos Pinto Pereira.
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