Africa-Press – Guinee Bissau. Le plus grand hôpital du pays, l’Hôpital National Simão Mendes, est pratiquement désert, sans circulation de patients, en raison d’une grève de sept jours déclenchée par la « Frente Social », regroupant les syndicats de la santé et de l’éducation, qui a débuté le mercredi 15 mai 2025 et devrait se poursuivre jusqu’au 23 du mois en cours.
L’hôpital fonctionne avec des services minimums, ne prenant en charge que les patients en état critique et ceux déjà hospitalisés avant le début de la grève. Les patients souffrant de pathologies moins graves sont contraints de chercher des soins ailleurs, souvent dans des cliniques privées coûteuses.
Un patient, souhaitant garder l’anonymat, a exhorté le gouvernement à dialoguer avec les syndicats pour mettre fin à la grève, soulignant que « les plus vulnérables, sans moyens économiques, en paient le prix ».
Une infirmière du service des urgences a averti que le personnel en sous-effectif est surchargé, risquant de futures complications de santé mentale et physique en raison du stress accumulé.
Le président du syndicat des employés de l’hôpital, Iburaime Sambú, a qualifié la situation de « critique », notant que le manque de salaires pour certains employés depuis seize mois est intenable et contribue à l’aggravation de la crise.
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