Le Burkina Faso annonce le lancement de son premier satellite baptisé « Burkina sat 1 »

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Le Burkina Faso annonce le lancement de son premier satellite baptisé « Burkina sat 1 »
Le Burkina Faso annonce le lancement de son premier satellite baptisé « Burkina sat 1 »

Africa-Press – Guinee Bissau. Dans les prochains mois, le Burkina Faso va disposer de son premier satellite. Baptisé sat 1, le précieux bijou spatial des hommes intègres va servir à observer la terre. Frédéric Ouattara est l’homme à qui le pays de Thomas Sankara doit cet exploit.

Le Burkina Faso va lancer son premier satellite baptisé « Burkina sat 1 », dans les prochains mois. Les premiers tests ont été effectués avec succès. Il permettra d’avoir des images de la végétation et des sols pour aider les agriculteurs et les éleveurs nomades à localiser les points d’eau,

a annoncé ce mardi, le pr Ouattara de l’université Norbert Zongo.

Le président Roch Kaboré avait annoncé déjà le 28 août 2020, le lancement de la phase de construction du premier satellite 100% burkinabé. Baptisé Burkina-Sat1, le satellite burkinabé est un projet piloté par Frédéric Ouattara, président de l’Université Norbert-Zongo à Koudougou, sacré meilleur physicien spatial d’Afrique en 2018 par l’Union des géophysiciens d’Amérique.

Roc Kabore avait déclaré que le pays est déjà « en train d’acquérir les différents éléments constitutifs du satellite », qui devront lui coûter 110 millions FCFA (200 000 USD). La phase de construction du satellite fait suite à l’achèvement avec succès de la première phase du projet Burkina-Sat1 qui portait sur la construction de la station au sol, logée à l’Université Norbert-Zongo de Koudougou.

« Je me réjouis déjà des possibilités que va nous offrir cette station dans les prévisions météorologiques et la prévention des catastrophes naturelles, dans le domaine de la télémédecine […] et d’autres domaines liés à la recherche et au développement »,

déclarait le président Kaboré.

La troisième phase du projet inclut le transport jusqu’à la station spatiale internationale, les frais de lancement dans l’espace et d’entretien pendant trois à cinq ans. Le président a estimé que cette troisième phase devrait coûter entre 350 et 400 millions FCFA.

Le lancement se fera en coopération avec des pays lanceurs de satellites comme la Chine et le Japon. Une fois terminé, Burkina-Sat1 fournira des prévisions pluviométriques et des données sur l’avancée du désert, mais servira aussi à la télémédecine et à d’autres domaines liés à la recherche et au développement.

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