Le Président Rajoelina Arrive à la Capitale Bissau pour une Visite Officielle

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Le Président Rajoelina Arrive à la Capitale Bissau pour une Visite Officielle
Le Président Rajoelina Arrive à la Capitale Bissau pour une Visite Officielle

Africa-Press – Guinee Bissau. Le président de la République a atterri dans la capitale de la Guinée-Bissau, hier. Une visite d’État qui est la première étape de sa tournée en Afrique de l’Ouest, cette semaine.

Un accueil avec les honneurs. Les autorités bissau-guinéennes ont mis les petits plats dans les grands pour la visite d’État de Andry Rajoelina, président de la République.

Le locataire d’Iavoloha a atterri hier après-midi à l’aéroport international Osvaldo Vieira de Bissau, capitale de la Guinée-Bissau. Il entame ainsi la première des deux visites d’État au programme de son roadshow en Afrique de l’Ouest. Andry Rajoelina est le premier président malgache à effectuer une visite d’État en Guinée-Bissau. Il répond ainsi à l’invitation de son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló.

Pour marquer l’événement, la Guinée-Bissau a entamé les préparatifs depuis quelques jours, selon les explications. Étant donné qu’il s’agit d’une visite d’État, le président Rajoelina a été accueilli avec les honneurs militaires à sa descente d’avion. Deux membres du gouvernement bissau-guinéen ont mené le comité d’accueil, à savoir Carlos Pinto Pereira, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, et Marciano Silva Barbeiro, ministre de l’Administration territoriale.

C’est dans les rues de Bissau que l’on peut prendre la mesure des préparatifs de l’accueil du locataire d’Iavoloha. À la sortie de l’aéroport international Osvaldo Vieira, une grande banderole affiche en grand les photos du président malgache et de son homologue bissau-guinéen, annonçant en gras la visite d’État.

Corollaire

Sur la route menant jusqu’à l’hôtel où séjourne le locataire d’Iavoloha et celles menant jusqu’au palais présidentiel, les poteaux sont ornés des drapeaux des deux pays. Les panneaux publicitaires sont floqués à l’effigie du président Rajoelina. De prime abord, le but des autorités bissau-guinéennes est de démarrer sur de bonnes bases la coopération bilatérale avec Madagascar. Ceci, dans la continuité des bonnes relations entre les deux présidents.

Umaro Sissoco Embaló est l’un des chefs d’État qui a assisté à l’investiture de Andry Rajoelina, le 16 décembre, au stade Barea Mahamasina. “La Guinée-Bissau figure parmi les premiers pays à avoir fait confiance au remède malgache Tambavy CVO durant la période de la pandémie de la Covid-19”, rappelle le communiqué de presse de la présidence de la République.

Durant cette première étape en Guinée-Bissau, Andry Rajoelina aura une rencontre bilatérale avec Umaro Sissoco Embaló, “à l’issue de laquelle un accord de coopération sera signé entre les deux nations”, annonce le communiqué de la présidence de la République. Il s’agit du corollaire du rapprochement entre les deux pays, qui a débuté au plus fort de la pandémie causée par la Covid-19.

Ce tête-à-tête entre les deux présidents sera précédé par la remise de la clé de la ville de Bissau au chef de l’État. Un autre geste d’amitié de la part des autorités bissau-guinéennes. “Une visite du mausolée d’Amura, où repose Amilcar Cabral, considéré comme le Père de la nation, ainsi que la visite d’une usine de transformation de noix de cajou dans la zone industrielle de Brá”, figurent aussi au programme du locataire d’Iavoloha, ajoute la missive de l’institution présidentielle.

“Ce déplacement témoigne de l’engagement du président Andry Rajoelina à consolider les initiatives de coopération et de développement Sud-sud à travers le panafricanisme pour lequel il s’est toujours présenté comme ambassadeur”, conclut le communiqué de la présidence de la République. Dans cette optique, après la Guinée-Bissau, le locataire d’Iavoloha mettra le cap sur l’Angola, demain.

La Guinée-Bissau, riche en ressources naturelles certes, mais elle est confrontée à des défis économiques, comme Madagascar d’ailleurs. Ce pays de l’Afrique de l’Ouest pourrait en effet trouver en Madagascar un partenaire idéal pour renforcer ses échanges commerciaux. Les discussions récentes entre les responsables gouvernementaux des deux nations ont mis en lumière le potentiel d’un accès élargi aux marchés de chaque pays. « L’augmentation des échanges de produits locaux pourrait stimuler nos économies et offrir de nouvelles opportunités aux entreprises », a déclaré un officiel malgache lors d’une conférence sur le développement international.

L’agriculture, pilier de l’économie malgache, pourrait également bénéficier d’un échange de savoir-faire avec la Guinée-Bissau. Les deux pays ont des conditions climatiques et des sols variés, ce qui offre un terrain fertile pour l’échange de pratiques agricoles. Des séminaires et des programmes de formation pourraient être mis en place pour partager des techniques sur des cultures adaptées, ce qui pourrait considérablement améliorer la productivité agricole et la sécurité alimentaire dans les deux pays.

Le secteur du tourisme est un autre domaine clé pour la coopération. Madagascar, célèbre pour sa biodiversité unique, et la Guinée-Bissau, connue pour ses plages et sa culture, pourraient promouvoir des échanges touristiques, permettant à leurs citoyens de découvrir les richesses de l’autre. Des initiatives pour favoriser les investissements dans le secteur touristique pourraient transformer les paysages économiques des deux nations.

Avec l’accent mondial croissant sur le développement durable, Madagascar et la Guinée-Bissau ont également l’occasion de travailler ensemble sur des initiatives environnementales. La lutte contre le changement climatique et la gestion durable des ressources naturelles sont des préoccupations majeures pour les deux pays insulaires. En unissant leurs forces, ils pourraient développer des projets communs pour préserver leurs environnements fragiles et promouvoir des pratiques durables.

Une coopération avec la Guinée-Bissau pourrait par ailleurs sortir un peu Madagascar de son concon tissé par les organisations des pays de l’Afrique de l’Est et du Sud, ainsi que la coopération régionale de l’océan Indien, à savoir COMESA, SADC et la COI qui n’ont pas vraiment profité à la Grande île.

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