Africa-Press – Guinee Bissau. La Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme (LGDH) a exhorté le Président Umaro Sissoco Embalo à utiliser son pouvoir pour adopter des mesures visant à établir un dialogue ouvert et transparent avec les organisations syndicales, afin d’éviter de nouvelles grèves dans les secteurs de la santé et de l’éducation et de garantir le paiement immédiat des salaires en retard pour les travailleurs de ces secteurs.
La LGDH a également demandé le recrutement immédiat de professeurs et de techniciens de santé pour assurer le bon fonctionnement des établissements scolaires et sanitaires, ainsi que l’approbation d’un statut rémunérateur adapté aux exigences des fonctions des techniciens de santé.
En outre, la LGDH a exigé un contrôle rigoureux, une gestion transparente des fonds et une responsabilité dans les différents établissements hospitaliers et éducatifs, la dépollution des postes de gestion et la réforme de l’Inspection Générale de la santé et de l’éducation.
La LGDH a exprimé de vives préoccupations concernant la dégradation dramatique des systèmes de santé et d’éducation dans le pays, exacerbée par les grèves successives des syndicats en raison de l’incapacité de l’État à respecter ses obligations envers les travailleurs.
La situation du système hospitalier, notamment l’hôpital national Simão Mendes, a été particulièrement mise en évidence, avec des pénuries de médicaments, des équipements défectueux et une gestion inadéquate des ressources.
En ce qui concerne le secteur éducatif, la LGDH a souligné la grave crise due au manque de professeurs et aux grèves répétées, qui entravent le droit à l’éducation des enfants, surtout dans certaines régions comme Quinara, Tombali, Oio et Bafata.
La LGDH a conclu en soulignant que sans des mesures urgentes et appropriées, les systèmes de santé et d’éducation sont à un point de rupture.
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