Africa-Press – Guinee Bissau. La Commission nationale d’observation lunaire en Guinée-Bissau, par la voix de l’imam principal de la mosquée centrale de Bissau et l’un des vice-coordinateurs de la Commission, Aliu Ibraima Bodjam, a annoncé ce mercredi 4 juin 2025 que la prière de Tabaski sera célébrée en Guinée-Bissau le vendredi 6 du mois en cours.
« Les musulmans sont tenus de suivre les enseignements du Prophète Muhammad (SWA). Si le Prophète lui-même a accompli la prière de Tabaski le lendemain des rites d’Arafat, nous ne devons suivre personne d’autre que le Prophète Muhammad. Il est important que les gens soient clairs à ce sujet et qu’ils n’argumentent pas qu’il n’y a pas de raison de prier le lendemain d’Arafat », a déclaré l’imam principal lors de la conférence de presse annonçant la prière de Tabaski, connue dans le pays comme la fête du mouton.
Les rites d’Arafat pendant le Hajj (pèlerinage à La Mecque) représentent le point culminant du voyage religieux des musulmans, symbolisant le détachement, le repentir et la quête du pardon d’Allah. Ces rites se déroulent sur le mont Arafat, un lieu en dehors de La Mecque où le Prophète Muhammad a prononcé son dernier sermon.
Le professeur Aliu Ibraima Bodjam a expliqué dans son intervention que demain (jeudi) est le jour d’Arafat, c’est-à-dire le jour où tous les pèlerins se rassemblent sur le mont Arafat pour accomplir les rites. Il a ajouté que le Prophète Muhammad a affirmé: « Le pèlerinage, c’est Arafat. Tout pèlerin qui ne parvient pas à atteindre le mont Arafat avant le coucher du soleil et jusqu’au lendemain ne verra pas son pèlerinage validé et ne sera pas considéré comme un pèlerin, mais comme un touriste. »
« Il est recommandé aux fidèles musulmans qui n’ont pas la possibilité d’accomplir le pèlerinage au mont Arafat de jeûner le jour d’Arafat, soit demain (jeudi), afin de bénéficier du pardon des péchés des deux années précédentes », a-t-il précisé, ajoutant qu’Arafat correspond au 9e jour du mois de Dhul Hijjah et que la fête de Tabaski a lieu le 10, et non le 11.
L’imam Bodjam a exhorté les fidèles musulmans disposant des moyens financiers nécessaires à sacrifier un mouton, un bovin ou un chameau, selon leurs possibilités.
« Il est recommandé de sacrifier un mouton d’au moins six mois, une chèvre d’un an, un bovin de deux ans et un chameau de cinq ans », a-t-il précisé.
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