Médiateurs Ouest-Africains et Dirigeants Bissau-Guinéens

1
Médiateurs Ouest-Africains et Dirigeants Bissau-Guinéens
Médiateurs Ouest-Africains et Dirigeants Bissau-Guinéens

Africa-Press – Guinee Bissau. Une délégation de médiation de haut niveau de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a rencontré ce lundi les dirigeants de la transition en Guinée-Bissau afin de tenter de trouver une solution pacifique à la crise politique actuelle, consécutive au coup d’État militaire de la semaine dernière.

Conduite par Julius Maada Bio, président de la Sierra Leone et président de la CEDEAO, la délégation a rencontré les autorités, notamment le président de transition, le général Horta Inta-A.

À l’issue d’une réunion à huis clos à Bissau, les deux parties ont déclaré à la presse avoir tenu des discussions constructives.

Bio a réaffirmé la position de la CEDEAO, qui condamne la prise de pouvoir par les militaires, et a appelé au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et à la reprise du processus électoral.

Joao Bernardo Vieira, ministre des Affaires étrangères de la transition en Guinée-Bissau, a qualifié la réunion de très productive.

Il a annoncé qu’une proposition de transition d’un an serait soumise au sommet de la CEDEAO prévu le 14 décembre à Abuja, au Nigéria, où la feuille de route de cette transition sera définie.

La CEDEAO a suspendu la Guinée-Bissau de ses organes décisionnels jeudi dernier, suite au coup d’État militaire qui a renversé le président Umaro Sissoco Embalo.

À Bissau, les médiateurs ont également rencontré les responsables électoraux afin de déterminer s’ils seraient en mesure de publier les résultats de l’élection présidentielle.

Cependant, le représentant des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Simao, a déclaré que la Commission électorale nationale du pays a indiqué ne pas être en mesure de publier les résultats des élections présidentielles et législatives, comme l’exige la CEDEAO, car elle n’avait pas encore recueilli tous les résultats.

La mission de médiation présentera un rapport aux chefs d’État, qui prendront une décision.

Mercredi dernier, dans une déclaration diffusée à la télévision d’État, un groupe d’officiers militaires se présentant comme le « Haut Commandement militaire pour le rétablissement de la sécurité nationale et de l’ordre public » a annoncé avoir « pris le contrôle total de l’État ».

Ce coup d’État a eu lieu alors que le camp du candidat indépendant Fernando Dias et celui du président sortant Embalo revendiquaient tous deux la victoire à l’élection présidentielle du 23 novembre, tandis que le pays attendait les résultats officiels.

Pour plus d’informations et d’analyses sur la Guinee Bissau, suivez Africa-Press

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here