Africa-Press – Guinee Bissau. La représentante résidente du Programme des Nations Unies en Guinée-Bissau, Alessandra Casazza, a invité l’État guinéen à continuer à mettre en place des mécanismes de protection des droits humains, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre, la rédaction des rapports et leur suivi.
L’invitation a été lancée mardi 18 février 2025, lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de deux jours (du 18 au 19 février) de la consultation publique avec les organisations de la société civile sur les rapports nationaux concernant la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
L’objectif de cette rencontre avec la société civile est de garantir régulièrement le respect des engagements internationaux dans le domaine des droits humains et la présentation des rapports dans le cadre des Nations Unies et de l’Union Africaine.
Alessandra Casazza a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir l’État de Guinée-Bissau dans la poursuite de son travail pour la protection des droits humains dans le pays.
« Les rapports ne doivent pas être seulement des rapports à rédiger, mais aussi des instruments pour améliorer la situation des droits humains dans le pays », a-t-elle déclaré.
Présidant la cérémonie d’ouverture, la ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Maria do Céu Silva Monteiro, a souligné que la Guinée-Bissau est déterminée à récupérer le temps perdu et qu’il est de notre devoir collectif de se joindre aux efforts internationaux.
Elle a assuré, dans son discours, que la vision du gouvernement repose sur la conviction que l’état de droit est la base de la paix et que le respect inconditionnel de tous les droits humains est profondément lié au développement.
« Le développement est centré sur les personnes, promeut l’égalité des sexes et est la base d’un système international fondé sur la responsabilité partagée et la coopération », a-t-elle souligné.
La ministre de la Justice a expliqué qu’avec le soutien technique et financier du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, plusieurs rapports ont été élaborés, notamment sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, de l’Examen périodique universel, de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant, de la mise en œuvre de la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et du rapport sur la Convention contre la torture.
Maria do Céu Silva Monteiro a souligné l’importance de l’événement et a précisé que cette opportunité présente un intérêt commun en ce qui concerne la question des droits humains, rappelant que les droits humains sont des droits inhérents à l’être humain, raison pour laquelle ils continueront d’œuvrer avec sacrifice, comme expression du devoir civique et du consentement nécessaire pour créer un environnement sain.
La ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a reconnu le rôle du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme pour son soutien au gouvernement, en particulier au ministère de la Justice, dans la mise en œuvre des réformes structurelles.
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