Africa-Press – Guinee Bissau. Les dirigeants de l’opposition en Guinée-Bissau ont entamé des réunions à Paris pour discuter de la situation politique à quelques mois des élections présidentielles prévues fin d’année.
Durant trois jours, les leaders de l’opposition analyseront la crise politique actuelle et tenteront de trouver un terrain d’entente pour une solution satisfaisant toutes les parties.
L’ancien Premier ministre Nuno Gomes a déclaré: « La question cruciale est désormais: comment garantir des élections libres, transparentes et équitables? »
Cette rencontre survient dans un contexte de controverse sur la date du scrutin. L’opposition affirme que le mandat du président Umaro Sissoco Embaló a expiré en février dernier et qu’il cherche à prolonger illégalement son mandat.
Le gouvernement maintient que les textes électoraux fixent la date au 30 novembre, bien que la Cour suprême ait précédemment statué que l’élection devrait se tenir en septembre.
L’opposition exprime des craintes quant aux risques d’instabilité dans un pays marqué par de nombreux coups d’état et renversements violents de gouvernements.
Début 2024, l’opposition a organisé des manifestations exigeant le départ d’Embaló et la nomination d’un président de transition pour superviser les élections.
Embaló était arrivé au pouvoir suite aux élections de 2020 qu’il avait remportées avec 54% des voix, résultats que l’ancien Premier ministre et leader de l’opposition Domingos Simões Pereira avait refusé de reconnaître.
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