Africa-Press – Guinee Bissau. Le Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) accuse les forces de police de Gabu d’avoir enlevé le député et dirigeant du parti, Caetano José Ferreira, alias Flávio Batica, le lundi 17 février 2025.
Dans un communiqué daté du 18 février 2025, le PAIGC condamne cet acte, qu’il considère comme « brutal et disproportionné » contre la liberté des citoyens, et attribue la responsabilité morale et matérielle de cet acte, qu’il juge à la fois lâche et condamnable dans un État de droit démocratique.
Le PAIGC déclare que le député a été arrêté dans le secteur de Pitche, dans la région de Gabu, où il se rendait pour participer à une cérémonie traditionnelle. Le parti appelle les forces de défense et de sécurité guinéennes à s’abstenir de toute action contraire à leur mission, telle que définie par la Constitution de la République.
Le PAIGC a également appelé les citoyens, militants et dirigeants politiques à se distancer des « provocations » liées au régime, soulignant le « fort désespoir et nervosité » croissant à l’approche du 27 février, date à laquelle, selon la Constitution, le mandat de Umaro Sissoco Embalo se termine.
Par ailleurs, la Ligue guinéenne des droits de l’homme (LGDH) a qualifié l’arrestation de « illégale et arbitraire » et a exigé la libération immédiate et inconditionnelle du député. La LGDH a également dénoncé cet acte comme une persécution politique, mettant en cause le ministère de l’Intérieur pour la sécurité et l’intégrité physique du député Flávio Batica Ferreira.
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