Africa-Press – Guinee Bissau. Des aurores boréales occasionnelles ont éclairé le ciel français dans la nuit du 11 au 12 novembre 2025, un phénomène rare à de si basses latitudes dû à une intense activité solaire: en effet, celles-ci ont été engendrées par une puissante tempête solaire. Visibles en Lorraine, Normandie, en Centre-Val de Loire ou encore à proximité de Lyon, où le ciel était dégagé, les amateurs d’astronomie ont pu poster des clichés de lumières rosées et mauves sur les réseaux sociaux, montrant des formes dansantes de vagues observables entre 3 heures et 5 heures du matin.
A l’origine: une tempête solaire
« Elles proviennent de l’interaction de particules d’origine solaire (protons et électrons), expulsée à forte vitesse du Soleil avec des atomes et molécules terrestres (hydrogène, hélium, oxygène et azote) », explique Météo France auprès de BFMTV.
L’ensemble de ces particules ionisées rapides frappent également le champ magnétique terrestre, qui sert de bouclier planétaire, sous forme de gaz chaud (un plasma) constitué de protons et d’électrons, communément appelé le vent solaire. Ce qui explique qu’on observe couramment les aurores à des latitudes au-delà des cercles polaires, arctique et antarctique. On parle ainsi d’aurores australes pour l’hémisphère sud de la Terre et boréales dans l’hémisphère nord.
Le phénomène de nouveau attendu cette nuit
En outre, les éruptions de gaz ou éjections de masses coronales (CME), consistant en une expulsion de matière solaire sous forme de plasma, apparaissent davantage quand le Soleil atteint son pic d’activité durant son cycle de 11 ans, lors duquel il inverse la position de ses pôles magnétiques. A noter qu’un épisode rare d’aurores boréales avait eu lieu dans la nuit du 1er au 2 janvier 2025, illuminant le ciel de l’Indre à la Corse en passant par les Pyrénées avec des lumières rose-violet.
Un nouvel épisode d’aurores boréales est d’ailleurs attendu pour la nuit du 12 au 13 novembre 2025. Pour pouvoir les observer, il est conseillé de s’éloigner de la pollution lumineuse des grandes villes et d’utiliser un appareil photo ou un smartphone et « de mettre une pause de trois secondes » pour récolter toute la lumière afin de voir apparaître sur son écran un ciel teinté de violet, rouge ou rosé, comme l’avait conseillé l’astrophysicien Milan Maksimovic, astrophysicien à l’Observatoire de Paris – PSL, auprès de l’AFP lors des aurores polaires de début d’année.
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