Un responsable de l’EMA confirme un lien entre le vaccin AstraZeneca et les thromboses

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Un responsable de l’EMA confirme un lien entre le vaccin AstraZeneca et les thromboses
Un responsable de l’EMA confirme un lien entre le vaccin AstraZeneca et les thromboses

Africa-PressGuinee Bissau. « Il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin », a confirmé Marco Cavaleri, un des responsables de l’Agence européenne des Médicaments, tout en indiquant ne pas encore connaître la cause cette réaction.

Dans une interview au quotidien italien « Il Messaggero », publiée ce mardi 6 avril, un responsable de l’Agence européenne des Médicaments (EMA) a confirmé l’existence d’un « lien » entre le vaccin anti-Covid AstraZeneca et les cas de thrombose observés après son administration.

« Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin

[…] Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela, nous devrons le dire. »

Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca de cas de thromboses atypiques.

Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et 7 décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu’« aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé », même s’il est « possible », et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.

Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia, interrogé par l’AFP, « les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause ».Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant. De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait « aucune preuve de risque aggravé », et assuré samedi que « la sécurité des patients » constituait sa « principale priorité ».

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