Aboubacar Soumah du SLECG exige la libération de Sifo Kè Touré : ‘’On ne peut pas humilier un enseignant devant ses élèves’’

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Aboubacar Soumah du SLECG exige la libération de Sifo Kè Touré : ‘’On ne peut pas humilier un enseignant devant ses élèves’’
Aboubacar Soumah du SLECG exige la libération de Sifo Kè Touré : ‘’On ne peut pas humilier un enseignant devant ses élèves’’

Africa-Press – Guinée. L’arrestation de Mamoudou Sifo Kê Touré, porte-parole des sinistrés de Coronthie, le mardi 14 mai, passe mal. Des élèves de Kaloum sont sortis dans la rue pour battre le pavé. Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SELECG) n’entend pas rester les bras croisés. Son secrétaire général Aboubacar Soumah demande aux autorités de respecter la loi.

Joint par VisionGuinee, ce mercredi 16 mai, le numéro 1 du SLECG a tenu à clarifier ‘’ce n’est pas le fait qu’il soit porte-parole des sinistrés de Kaloum qu’on réagit. C’est la manière dont il a été cueilli dans l’enceinte d’un établissement que nous dénonçons. Nous n’allons pas accepter cela’’.

Il ajoute que ‘’nous condamnons cela. Nous ne réagissons pas parce qu’il est le porte-parole. Nous sommes outrés par cette façon de faire des autorités. Donc, il faudrait rectifier le tir pour respecter la procédure légale de l’arrestation d’un citoyen, à plus forte raison un enseignement qui n’est pas n’importe qui. Il faut qu’on respecte le corps enseignant’’.

»On ne peut pas humilier un enseignant devant ses élèves. C’est ce qui a causé la descente des enfants dans les rues de Kaloum. On ne peut pas venir cueillir un enseignant en situation de classe devant ses élèves. Les élèves de tous les établissements de Kaloum sont sortis et aujourd’hui encore dans les rues de Kaloum. Il faut qu’on se respecte dans ce pays’’, martèle-t-il.

Il annonce que ‘’nous réunir afin qu’il soit libéré. Quel que soit le motif, la procédure a été violée. Il faudrait respecter le droit. Le SLECG est là pour défendre les intérêts matériels et moraux des enseignants. Nous ne pouvons pas accepter que les droits des enseignants soient violés, sans qu’on ne réagisse’’.

Le syndicaliste Aboubacar Soumah demande aux autorités de ‘’faire preuve de responsabilité en respectant les droits des citoyens surtout ceux de l’enseignant. L’enseignant n’est pas m’importe qui. C’est lui qui forme la classe ouvrière, qui est à la base du développement social économique du pays. Sans l’école, il n’y a pas de développement. Nous invitons le gouvernement à respecter la classe enseignante’’.

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