Bah Oury Évite de Commenter les Élections

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Bah Oury Évite de Commenter les Élections
Bah Oury Évite de Commenter les Élections

Africa-Press – Guinée. Interrogé en conférence de presse ce mercredi 4 juin au palais de la Colombe sur l’organe chargé de gérer les prochaines élections, le Premier ministre, Bah Oury, a esquivé la question, renvoyant la responsabilité au chef de l’Etat, le général Mamadi Doumbouya.

A la question d’une journaliste qui lui demandait si ‘’au sein du gouvernement, on essaie déjà de réfléchir à l’organe qui sera chargé d’organiser les élections’’, Bah Oury a estimé ne pas être le mieux placé pour répondre.

‘’Il y a certaines questions qu’il faudra directement poser au président de la République’’, a-t-il déclaré, soulignant que le général Doumbouya est ‘’le maître du temps et de la décision au moment où il faut prendre certaines décisions’’.

Lors d’un récent séjour à Abidjan, Bah Oury avait pourtant avancé que la Guinée organisera la présidentielle et les législatives en décembre 2025. Interrogé sur le sujet, le porte-parole du président, le général Amara Camara, a indiqué ne pas être au courant d’un tel calendrier.

Lors d’une conférence à la présidence, le ministre Camara a rappelé que ‘’les élections, on a un engagement ferme qui a fait l’objet d’un décret. Le référendum constitutionnel sera tenu le 21 septembre 2025. Quand on aura une constitution, sur la base de cette constitution, on va organiser les autres élections. Toutes les institutions issues de la nouvelle constitution vont être mises en place. Ce qui doit se faire à travers les élections, va se faire’’.

Réagissant aux propos du Premier ministre sur un possible couplage des scrutins, Amara Camara a déclaré qu’en ‘’tant que porte-parole de la présidence, je ne suis pas en mesure de donner une date des élections. Mais nous voulons faire de cette année, conformément à la déclaration du chef de l’État, une année électorale. Et la première des choses, c’est d’avoir une constitution’’.

Il a insisté sur le fait qu’il ‘’ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs’’, avant de rassurer que ‘’quand on aura une constitution, on avancera. Donc, le moment venu, quand la décision sera prise pour convoquer le corps électoral, quand le décret sera pris par le chef de l’État, je prie Dieu d’être ce jour-là à la RTG pour lire ce décret et dire aux guinéens: ‘On vous convoque tel jour pour les élections’’’.

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