Africa-Press – Guinée. Ce vendredi 11 juillet, au cours de la cérémonie de signature des contrats de construction de 50 structures sanitaires dans les huit régions administratives de la Guinée, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme a, au nom du Premier ministre Bah Oury, annoncé la volonté du gouvernement de changer le système sanitaire en Guinée.
“L’importance de cette journée dépasse largement un simple cadre administratif et contractuel. Elle s’inscrit dans un moment structurant de l’histoire de notre système national de santé, dans une dynamique d’action et de transformation que nous devons au leadership visionnaire du Président de la République. Le programme Simandou 2040, dont nous concrétisons aujourd’hui un jalon fondamental, n’est pas un programme comme les autres. C’est un ambitieux plan de développement intégré qui entend faire de notre pays un acteur fort, respecté et prospère sur l’échiquier africain et mondial”, indique le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme.
Pour Yaya Kaïraba Kaba, “cette vision se fonde sur une conviction simple mais puissante. La Guinée regorge de ressources naturelles, humaines et culturelles qu’il nous revient de valoriser de manière responsable, équitable et durable au bénéfice de tous. C’est dans cette perspective que le gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’État, a structuré le programme Simandou 2040 autour de plusieurs piliers, dont la Santé et le Bien-être. Chacun de ces piliers est essentiel, mais aujourd’hui, nous plaçons la santé au centre de nos priorités. Car sans la santé, il n’y a ni éducation, ni économie, ni développement durable”.
À l’entendre, “ces centres constituent un engagement à rapprocher les soins de santé des populations, notamment dans les zones les plus reculées. Ce projet représente la première phase d’un ensemble de 100 centres de santé modernes et planifiés dans le cadre du pilier Santé et Bien-être du programme Simandou 2040. En d’autres termes, nous nous engageons dès aujourd’hui sur la moitié du chemin avec la volonté ferme d’aller jusqu’au bout. Ce lancement est le reflet d’une volonté politique forte et constante de bâtir un système de santé plus juste, plus résilient”.
À travers ces centres, “ce sont des vies humaines qui sont en jeu, ce sont des femmes qui pourront accoucher à ces endroits, des enfants qui seront vaccinés, soignés et protégés. Il s’agit de restaurer la dignité, l’égalité dans des services essentiels et de garantir un avenir meilleur à tous nos concitoyens”.
Il affirme que “le gouvernement suivra de près l’évolution des travaux. Nous mettons en place un mécanisme de contrôle rigoureux avec des rapports périodiques et des sanctions en cas de non-respect des contrats”.
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