Africa-Press – Guinée. Entourée des présidents de la Haute autorité de communication (HAC), Boubacar Yacine Diallo et du président de l’Observatoire national autonome de supervision du référendum (ONASUR), Sékou Koureissy Condé, la directrice générale des élections, Djénabou Touré, a dressé, ce vendredi 26 décembre, un bilan positif de la campagne électorale.
‘’La DGE a travaillé en étroite collaboration avec la HAC sur le tirage au sort de passage des candidats. On a eu une réunion préparatoire qui a permis de clarifier le contenu de la loi. Chacun de nous a compris son rôle et ses responsabilités en termes de gestion de la campagne’’, a expliqué Djénabou Touré.
Elle a rappelé que ‘’la HAC avait la responsabilité de réguler la campagne. Les mouvements de soutien intègrent la loi. Il n’y avait aucun encadrement avant, mais cette fois-ci, les mouvements de soutien devaient être gérés par le directoire de campagne de chaque candidat’’.
A la Direction générale des élections (DGE), a-t-elle souligné, ‘’nous, nous avons travaillé à faire le tirage au sort. Après que la Cour suprême qui a reçu 51 candidatures ait validé 9, nous avons procédé au tirage au sort sur le positionnement des candidats sur le bulletin de vote. Ce qui nous a permis, sous le contrôle d’un huissier, de faire deux tours de tirages au sort et d’avoir l’alignement que vous avez vu sur les spécimens des bulletins de vote’’.
La patronne de la DGE a rajouté que ‘’nous avons validé ces spécimens avec les mandataires des candidats et nous sommes restés sur les formats prévus par le code électoral par rapport aux affiches. Les autres affiches faites par les candidats devaient être déposées à la HAC pour être acceptées’’.
Djénabou Touré affirme que son institution a également ‘’travaillé sur le calendrier de la campagne électorale nationale pour les 9 candidats. Là où il y avait des chevauchements, on a invité les mandataires pour que les uns et les autres acceptent de repousser leur passage pour qu’il n’y ait pas des difficultés sur le terrain. En termes d’organisation, le temps d’antenne, c’est la HAC qui a géré le tirage au sort. Nous, nous avons appuyé la HAC de moyens pour que tout se passe très bien sur le terrain’’.
Au terme de la campagne, elle assure que ‘’le bilan est beaucoup plus positif que négatif. Il n’y a pas eu d’incidents, pas d’affrontements, mais il faut reconnaitre qu’il y a eu quelques petites plaintes par endroits, pas rapport au programme, mais aux manifestations, parfois, des mouvements de soutien qui n’ont intégré le programme national de certains candidats. Il y a eu ces petites difficultés ainsi que des incompréhensions quand des présidents de délégation spéciale ont demandé une autorisation à certains candidats’’.
Elle affirme que la DGE a œuvré pour élaborer un ‘’programme uniformisé afin que chaque candidat sache son jour de campagne dans une préfecture. On a informatisé et vulgarisé le programme avec les démembrements de la DGE”.
Mme Camara reconnait que ‘’nous avons reçu deux plaintes administratives lors de la campagne. Nous avons jugé nécessaire de ne pas rentrer dans le traitement de ces plaintes administrativement. On a appelé les candidats pour voir là où il y avait les blocages pour les régler avec les autorités administratives concernées à la base. Tout est rentré dans l’ordre. On avait une oreille attentive de tous les territoires de campagne des différents candidats’’.
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