Echangeur de Kagbelen: Le secteur de tourisme et de l’hôtellerie durement impacté à Dubreka par la lenteur des travaux

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Echangeur de Kagbelen: Le secteur de tourisme et de l’hôtellerie durement impacté à Dubreka par la lenteur des travaux
Echangeur de Kagbelen: Le secteur de tourisme et de l’hôtellerie durement impacté à Dubreka par la lenteur des travaux

Africa-Press – Guinée. Les travaux piétinent encore sur l’échangeur de Kagbelen. L’ouvrage dont les travaux ont débuté en janvier 2021 se fait de plus en plus désirer par les automobilistes. L’engorgement quotidien et les embouteillages qui découlent de ce retard de finition mettent les riverains dans un état de ras-le-bol généralisé. Une situation qui impacte durement le bassin économique de Dubreka, notamment dans les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie.

Pour franchir ce qui paraît être pour beaucoup d’automobilistes comme un défi quotidien, il faut avoir la fibre matinale: à partir de 7 heures déjà, moto-taxis et autres minibus se disputent le droit de passer le premier ce croisement qui dessert les préfectures de Coyah, Dubreka mais aussi les tronçons ralliant Sonfonia et le Kilomètre 36. Aux heures de pointe, entre 8 heures et 9 heures, les plus malins évitent les lieux en bifurquant sur les routes secondaires. Les suspensions des véhicules legers rendent souvent l’âme sur ces petites routes chaotiques jonchées de nids de poule.
Seuls les véhicules tout-terrain et gros porteurs négocient habilement ces tronçons où le spectacle nous rappelle des carrières de blocs de pierres éventrant carrément la chaussée. Un retard et une situation interminables qui touchent directement les activités industrielles de Coyah et Dubreka. Mais aussi tous les autres secteurs allant de l’hôtellerie au tourisme.

A en croire les témoignages des tenanciers d’hôtels, leurs sites de villégiature étaient autrefois appréciés des clients vénus de Conakry du fait de la fluidité de la circulation. Mais depuis le début de la construction de l’échangeur, censé régler le problème d’embouteillage, les choses ne font qu’empirer pour leurs activités respectives. « Les Conakrykas qui venaient y trouver un peu de réconfort et de détente ont tout simplement boudé leur plaisir aujourd’hui », deplore Moko Camara, natif de Dubreka et guide de montagne sur les Monts de Dixxin et de Kakoulima.

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