Africa-Press – Guinée. Ce lundi 21 avril, à l’occasion d’un meeting de soutien des enseignants au général Mamadi Doumbouya, le Premier ministre Bah Oury a assuré que depuis l’avènement du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) au pouvoir, beaucoup d’injustices à l’endroit des professeurs de l’éducation ont été corrigées.
‘’Les enseignants dans un pays viennent de toutes les régions. Ils appartiennent à toutes les ethnies. Ils sont de toutes les religions et vous avez pris l’initiative par vous-mêmes d’organiser cette journée de reconnaissance à l’endroit du président de la République. On peut se poser la question de savoir pourquoi vous l’avez fait. Si vous ne l’aviez pas fait, peut-être qu’intérieurement, on n’aurait rien dit, mais on aurait eu un sentiment d’ingratitude’’, indique le chef du gouvernement.
Et de se demander: »Combien d’années la Guinée a connu des années de turbulences au niveau des écoles ? Pratiquement, plus d’une décennie. Il a fallu la gouvernance du général Mamadi Doumbouya pour en finir avec une situation qui était particulièrement injuste, celle qui était faite à l’endroit des contractuels, qui avaient l’école sur leurs épaules, pratiquement, sans salaire. Il fallait corriger cette injustice et elle a été corrigée. J’ai l’habitude de chahuter avec un de mes amis, membre du gouvernement que j’appelle Jupiter en disant: ‘Nous ne chantons pas la révolution, nous la faisons’. Et cette révolution est en marche, la transformation de l’école guinéenne ».
‘’L’assurance maladie, c’est pour qui ? C’est pour les agents de l’État et les retraités. Mais ceux qui composent le corps le plus important au niveau de la fonction publique, ce sont les enseignants. Donc c’est une deuxième raison d’organiser cette journée de reconnaissance. Augmentation salariale et autres, c’est également une raison de marquer cette journée par la reconnaissance que vous exprimez à l’endroit du président de la République. Aujourd’hui, on peut se réjouir de ce qui est fait’’, fait-il remarquer.
Aux dires de Bah Oury, ‘’ce qui reste à faire, vous l’avez exprimé également en brandissant: statut, statut, statut. Là aussi, de la manière la plus responsable, la plus constructive, nous allons y travailler tous ensemble. Est-ce que c’est une promesse en l’air ? Non ! parce que nous sommes tenus de le faire’’.
‘’Pourquoi faire tout cela ? Pourquoi ?’’, s’interroge-t-il, avant de répondre: ‘’Parce que vous êtes le corps qui façonne le présent et l’avenir d’un pays. L’éducation de nos enfants, la projection d’un pays vers de lendemain, ne peut pas être possible si le capital humain n’est pas valorisé conséquemment. Et ce capital humain transcende tous les aspects de la vie’’.
‘’Ce n’est pas étonnant qu’au niveau du comité stratégique du Simandou, il a été décidé deux choses. Premièrement, le second pilier. Mais il y a autre chose qui est plus importante. Derrière, près de 20% du revenu des mines seront consacrés au capital humain’’, affirme le locataire du palais de la Colombe.
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