Conakry : le conseil d’administration du BGDA se réunit en session extraordinaire

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Conakry : le conseil d’administration du BGDA se réunit en session extraordinaire
Conakry : le conseil d’administration du BGDA se réunit en session extraordinaire

Africa-Press – Guinée. Le conseil d’administration du bureau guinéen du droit d’auteur (BGDA) s’est réuni ce samedi, 6 mai 2023, en session extraordinaire. Cette rencontre a pour objectif de qualifier davantage la qualité des résultats produits par la direction générale dudit bureau. Cette session qui s’est tenue au siège du BGDA était axée sur plusieurs points en lien avec le bon fonctionnement de l’établissement.

Première du genre au compte de l’année 2023, cette session extraordinaire va s’articuler sur la validation du budget provisionnaire de l’établissement, la validation du rapport, mais aussi les stratégies élaborées par le BGDA. Pour Kaba Mara, vice-président du conseil d’administration du BGDA, cette rencontre d’aujourd’hui est de camper les préoccupations de l’entité afin d’assurer la qualité de ses services.

« En temps normal, le conseil d’administration réalise deux sessions par an. Mais, au regard des enjeux liés au bon fonctionnement du BGDA, il nous a semblé judicieux d’organiser une session extraordinaire qui va camper un certain nombre de préoccupations permettant d’assurer davantage la qualité des services du BGDA. C’est notamment la validation du budget, la validation du rapport, mais aussi des stratégies qui ont été conçues par le BGDA pour mieux asseoir sa dynamique de développement notamment : la stratégie de communication, mais aussi ils ont un plan stratégique qui va s’étendre sur un certain nombre d’années. Donc, pour couvrir tous ces aspects, il était normal d’organiser sur sollicitation de la direction générale, cette session pour mieux parfaire ses interventions. L’une des préoccupations majeures, aussi bien de la direction générale que du conseil d’administration, c’est de plus en plus soutenir tout le processus de transparence dans la mise en œuvre des activités. Donc, notre attente, c’est de faire en sorte que toutes les lois qui régissent le fonctionnement du BGDA soient respectées sans souffrir de l’ombre d’aucun doute, mais aussi de booster ce plan d’action très ambitieux qui envisage des actions qui vont servir davantage les bénéficiaires qui sont les artistes et les écritures. L’objectif principal, c’est qualifier davantage la qualité des résultats produits par la direction générale du BGDA », a expliqué le vice-président de l’organe de délibération du BGDA.

Pour sa part, Michel Téo Lamah, Directeur Général du BGDA, cette session extraordinaire permettra d’accélérer le bon fonctionnement de leur direction afin d’aider les artistes et écrivains dans leur créativité.

« La convocation de cette session extraordinaire s’inscrit dans la redynamisation de nos actions et la validation du budget provisionnaire 2023, et comment faciliter le décaissement au niveau du trésor public et des banques. Il y a aussi certains points par rapport à la transparence de la répartition des droits qui est à valider aussi afin de donner une bonne lumière sur le fonctionnement du bureau guinéen du droit d’auteur. Une fois tous ces points validés, cela va accélérer un peu le fonctionnement ; et ça va beaucoup aider les ayant-droits qui ne sont autres que les auteurs. Parce que tout ce qu’on est en train de faire aujourd’hui, c’est pour l’amélioration de leurs conditions de vie pour qu’ils puissent vivre du fruit de leurs œuvres », a-t-il indiqué.

De son côté, Sékouba Kandia Kouyaté, artiste chanteur et membre du conseil d’administration du bureau guinéen du droit d’auteur, a félicité tous les efforts fournis par le BGDA pour l’amélioration des conditions de vie des artistes qu’ils sont.

« Le point le plus important aujourd’hui pour nous, c’est l’amélioration des conditions de vie des artistes. Car, l’artiste doit se nourrir de ses œuvres. Nous savons combien de fois que ceux qui participent pour le droit d’auteur, il y a beaucoup d’entre eux qui sont concernés à payer le droit des artistes, mais qui ne savent même pas s’ils ont un devoir vis-à-vis du bureau du droit d’auteur. On a fait un planning de vulgarisation et d’information pour les faire savoir leur devoir vis-à-vis du bureau guinéen du droit d’auteur. Du coup, les artistes doivent être contents parce qu’au jour d’aujourd’hui, il y a les grands techniciens qui travaillent pour leur cause », a-t-il indiqué.

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