Africa-Press – Guinée. Un rapport récent de Henley & Partners révèle des changements notables dans la répartition des richesses en Afrique, où seulement neuf villes sont parvenues à intégrer le club mondial des « centimillionnaires », c’est-à-dire celles abritant des individus détenant des fortunes supérieures à 100 millions de dollars.
Intitulé « Rapport sur les villes les plus riches 2025 », le document indique que les villes d’Afrique du Sud, du Maroc, d’Égypte, du Nigeria et du Kenya dominent, tandis que les inégalités sociales et économiques persistent fortement, reflétant une réalité contrastée entre avancée financière limitée et déséquilibre de la répartition des richesses.
Villes riches en Afrique
Selon le classement, seules neuf villes africaines figurent parmi les 141 villes mondiales accueillant des centimillionnaires.
L’Afrique du Sud mène avec quatre villes: Le Cap, Johannesburg, Cape Winelands et Umhlanga-Ballito, suivie par le Maroc avec Casablanca et Marrakech, puis l’Égypte (Le Caire), le Nigeria (Lagos) et le Kenya (Nairobi).
Le Cap, capitale touristique de l’Afrique du Sud, a enregistré une augmentation notable de centimillionnaires, passant de 26 en 2023 à 34 début 2025, dépassant Le Caire (27) et Johannesburg (24), cette dernière ayant subi une baisse due à des migrations internes ou externes.
La région de Cape Winelands a également vu son nombre de centimillionnaires grimper à 18, tandis que Marrakech s’est classée cinquième en Afrique avec 14 individus, malgré une légère baisse par rapport à l’année précédente.
À Casablanca, le nombre est passé de 14 à 11, tandis que Nairobi (Kenya) en compte désormais 10.
À l’échelle mondiale, New York reste en tête avec 818 centimillionnaires, suivie de la baie de San Francisco (756), Los Angeles (516), Londres (352) et Hong Kong (346), illustrant l’écart marqué entre les villes du Nord et du Sud en matière de grandes fortunes.
Ascension de Nairobi
À Nairobi, les chiffres indiquent environ 4400 millionnaires, 9 centimillionnaires et un milliardaire, faisant d’elle l’une des villes connaissant la croissance la plus rapide en Afrique de l’Est en termes de fortunes individuelles.
Cependant, un rapport de terrain publié par le site Kenyans révèle que moins de dix personnes détiennent des fortunes supérieures à 90 millions de dollars, mettant en lumière la forte inégalité de distribution des richesses dans la capitale kényane.
Dynamique de croissance
Malgré ces indicateurs positifs, les experts soulignent que l’expansion des richesses ne signifie pas nécessairement une répartition équitable.
Dans ces villes africaines, les inégalités sociales et économiques demeurent, nécessitant des stratégies économiques plus inclusives visant à traiter non seulement l’accumulation de richesses, mais aussi leur orientation vers un développement durable.
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