Africa-Press – Guinée. Au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, l’opération d’évaluation des partis politique n’a pas encore pris fin. Les retardataires seront évalués au même titre que les autres. L’annonce a été faite ce jeudi 31 octobre par Mme Camara Djenab Touré, la directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale.
Ces partis seront reçus au siège du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation afin d’etre soumis à l’exercice d’évaluation.
‘’Il y a 37 partis politiques qui n’ont pas été évalués. Ils vont commencer à venir récupérer les outils d’évaluation à partir du 5 novembre. Ils ont deux jours pour récupérer les outils. Ensuite, ils auront trois semaines pour se préparer. Après trois semaines, ils vont recevoir nos équipes. Il n’y aura pas de mission sur le terrain. Ce sont les directeurs préfectoraux qui vont faire l’évaluation les démembrements de ces partis sur l’ensemble du territoire’’, annonce-t-elle.
La patronne des affaires politiques et de l’administration électorale insiste sur le fait que les partis retardataires seront soumis à la même procédure que les autres formations politiques déjà évaluées. A l’issue de cette étape, le ministère de l’administration du territoire et décentralisation va se pencher sur le cas des partis politiques suspendus et ceux mis sous observation.
‘’Ils n’étaient pas présents, leurs leaders n’étaient pas présents sur le territoire ou ils n’étaient pas vraiment prêts. Il y en a qui n’ont pas eu l’information parce qu’il y avait un problème d’adresse. Il y a aussi le fait qu’on n’a pas pu les joindre. D’autres, c’est un problème de géolocalisation de leurs sièges. Nous, on ne peut fermer la porte à aucune formation politique. Il faut donner la chance à tout le monde’’, rassure Mme Camara.
Par la suite, mentionne-t-elle, ‘’nous allons faire face aux partis qui sont suspendus. Une commission va être mise en place pour les accompagner dans le processus de vérification afin de pouvoir lever les suspensions au fur et à mesure en fonction de la documentation ou des états financiers à faire certifier par les cabinets’’.
A ceux qui considèrent que l’évaluation des partis politiques est une mesure de « feu de paille, la directrice des affaires politiques répond que ‘’c’est un processus continu, ça ne va pas s’arrêter. Nous avons aujourd’hui une base de données et nous allons faire en sorte que les gens puissent soumettre leurs documents à distance via notre plateforme que nous sommes en train de finaliser en termes de gestion des partis politiques’’.
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