Réintégration D’Ousmane Gaoual et Risques pour L’Ufdg

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Réintégration D'Ousmane Gaoual et Risques pour L'Ufdg
Réintégration D'Ousmane Gaoual et Risques pour L'Ufdg

Africa-Press – Guinée. Alors que l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) annonce la tenue de son congrès le 6 juillet prochain, l’ancien responsable de la cellule de communication de l’UFDG, Joachim Baba Millimouno, soutient que la réintégration du ministre Ousmane Gaoual Diallo au sein du parti n’est non négociable.

‘’Nous sommes en train d’observer une très mauvaise interprétation de la décision de justice qui a été rendue par le tribunal de première instance de Dixinn. Il ne s’agit pas de deux décisions distinctes. D’une part, la réintégration de monsieur Ousmane Diallo, de l’autre part, le congrès. Il s’agit de l’autorisation de tenir le congrès avec une condition sine qua non: l’intégration de M Ousmane Diallo’’, estime l’ancien responsable de la cellule de communication de l’UFDG.

Avant de poursuivre: ‘’Je peux le détester tout comme je peux l’aimer, mais une décision de justice s’exécute. En l’espèce, celle-ci est exécutoire. Si le parti s’entête à ne pas la respecter, il s’expose à une action pénale qui consistera éventuellement à un retrait d’agrément pour rébellion contre la justice’’.

Joachim Baba Millimouno assure qu’il ‘’n’y a pas d’explosion et il n’y en aura pas si le camp d’en face l’accepte. Nous sommes dans une démarche de remobilisation, une démarche de renouveau. Le renouveau ne veut pas dire qu’il faut casser. Vous vivez dans une maison depuis dix ans et vous estimez qu’il faut peut-être la réaménager. Vous pouvez fendre une chambre en deux, tout comme vous pouvez faire de deux chambres une sur deux organes. Ça ne veut pas dire que vous cassez la maison. Vous essayez de la réadapter au goût et peut-être à l’environnement’’.

Selon lui, un courrier a été adressé à la direction nationale du parti. ‘’L’article 10 des statuts du parti et l’article 11 du règlement intérieur précisent clairement que le bureau exécutif est la direction nationale du parti, chargée de la prise des décisions, et le conseil politique est un organe d’exécution des décisions prises par le bureau exécutif. Or, depuis des années, le conseil politique a happé toutes les prérogatives du bureau exécutif qui n’existent presque plus. Il n’existe que de nom. Et donc, un groupuscule prend des décisions sans se référer ni aux textes ni à l’instance habilitée. Il agit en toute illégalité’’

Il affirme que ‘’nous voulons interpeller les membres du bureau exécutif présents à Conakry et parsemés à travers le monde à prendre leurs responsabilités. Nous voulons restaurer l’autorité de celle-là et nous allons saisir également l’autorité administrative, la tutelle administrative des partis politiques pour que notre démarche soit entendue’’.

‘’Nous voulons interpeller le parti, la direction nationale à mettre en place un comité ad hoc pour la gestion des crises parce que les textes du parti attribuent au bureau exécutif la notoriété de gérer tous les conflits’’, ajoute-t-il.

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