Africa-Press – Guinée. Dans la capitale française, la Guinée a signé sa première participation au sommet de la Francophonie ce week-end après 3 ans de suspension à la suite du coup d’Etat du 5 septembre 2021. Des émissaires du général Mamadi Doumbouya notamment les ministres des affaires étrangères, de la coopération, du tourisme, de l’enseignement technique ainsi que celui du secrétaire général du gouvernement et le directeur de cabinet de la Primature ont marqué leur présence.
Au cours de ce sommet tenu sous le thème: « Créer, innover et entreprendre en français », la Tunisie a passé le flambeau à la France. Pour les émissaires guinéens, cet événement est marquant pour le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).
‘’C’était un sommet extrêmement important pour le monde. Parce que le monde est dans des turbulences, avec des foyers de tensions. Alors être à la loge de confiance internationale en ce moment de troubles est extrêmement important’’, indique le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger.
Selon Morissanda Kouyaté, ‘’tout ça a été possible grâce à la paix, à la concorde, à la compréhension des populations, à l’adhésion des populations au programme du chef de l’Etat’’.
Et de poursuivre: ‘’J’étais porteur d’un message clair de la part du président: ‘Allez dire à mes pairs qui ont placé leur confiance en la Guinée que nous sommes un pays qui n’oublie pas, qui est engagé et qui est dans le multilatéralisme’. J’ai porté ce message, en plus des remerciements du chef de l’Etat vis-à-vis de l’OIF qui a levé toutes les sanctions de la Guinée et qui l’a intégré avec faste’’.
Il se dit ‘’fier de voir la réaction de l’ensemble et surtout des réponses individuelles pendant mes rencontres. Ils m’ont dit: ‘Nous suivons ce qui se passe en Guinée. Et nous avons pris cette décision parce que nous voyons que la vision de votre président est la vision pour population. A cet effet, nous ne pouvons que vous aider et respecter votre pays’’’.
Pour le patron de la diplomatie guinéenne, ‘’le travail ne fait que commencer. Parce qu’au-delà des petits problèmes, nous avons un gros chantier que le président a posé’’.
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