Africa-Press – Guinée. Le Premier ministre Bah Oury a présidé, ce samedi 10 aout, la cérémonie de pose de la première pierre des travaux de construction de l’Ecole nationale d’administration (ENA) à Kenendè dans la commune de Dubreka.
L’édifice sera bâti sur une superficie de 6 hectares et doté de 5 blocs dont un bloc administratif R+1, bloc de formation R+2 de 54 salles de classes, des logements, un restaurant, une salle de sport, un terrain de sport, une infirmerie et un amphithéâtre. Les travaux de construction, financés par le budget national de développement à hauteur de 216.641.823.703 GNF, dureront 13 mois.
‘’Hier, c’était un rêve d’avoir l’ENA en Guinée. Aujourd’hui, ce rêve en train de devenir une réalité’’, soupire le ministre du travail et de la fonction publique. Faya François Millimono affirme que le lancement de ces travaux est un ‘’tournant décisif dans l’histoire de notre pays pour l’avenir et le devenir de notre administration à l’image des autres pays de sous-région et du monde’’.
Le chef du gouvernement a souligné que ‘’la question fondamentale du développement, c’est avant tout les ressources humaines. A mes amis du CNRD, je voudrais dire que vous avez été bien inspirés de mettre la refondation comme pilier N°1 des valeurs du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD)’’.
Aujourd’hui, précise Bah Oury, ‘’on pose la première pierre de l’Ecole nationale d’administration de Guinée. On peut avoir des ressources minières, des potentialités agricoles, une population nombreuse’’.
Toutefois, prévient-il, ‘’si on n’a pas les capacités organisationnelles et administratives pour orienter et encadrer pour que tout ce qui se fait puisse évoluer de manière suffisamment efficace, on risque d’être un pays qui sera toujours exploité et dominé. Donc, la question de la formation est fondamentale pour toute société qui veut évoluer’’.
Le locataire du palais de la colombe se dit plus que jamais convaincu qu’un ‘’Etat sans administration digne de ce nom ne peut pas être fiable ni défendre valablement ses intérêts’’, avant de rassurer que ‘’les choses changent. Nous voulons tout changer dans le sens de l’efficacité de nos administrations’’.
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