Africa-Press – Guinée. A la suite de l’adoption de la nouvelle Constitution par voie référendaire, le Premier ministre Bah Oury a déclaré mercredi que le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) honore progressivement ses engagements envers le peuple.
Face à la presse, il a indiqué que la victoire du « Oui » au référendum du 21 septembre marque le début d’une nouvelle étape pour le retour à un ordre constitutionnel complet, incluant les élections présidentielle, législatives, communales, sénatoriales et régionales.
Le chef du gouvernement a souligné la nécessité pour les gouvernants d’avoir des contre-pouvoirs efficaces. ‘’L’Etat, tel que nous l’envisageons et tel que nous le souhaitons, doit disposer de contre-pouvoirs efficaces, indispensables pour la construction d’une démocratie enracinée’’, a-t-il déclaré.
Bah Oury a précisé que ces contre-pouvoirs doivent être des ‘’forces reflétant une certaine qualité, un sens de responsabilité élevé, une vision ouverte et constructive, parce que c’est cela qui va fonder l’efficacité de ces contre-pouvoirs’’.
Quant aux ‘’contre-pouvoirs qui ne cherchent qu’à discréditer, qu’à noircir le tableau et à nier la réalité’’, il prévient qu’il ‘’va de soi que par la force et les dynamiques naturelles d’une société qui est en perpétuelle évolution et de modernisation, ils n’auront plus la possibilité d’avoir des personnes qui vont les écouter ou qui vont les suivre’’.
Il rappelle que ‘’l’efficacité nécessaire exige des ressources humaines de qualité avec une vision ouverte, constructive et un sens élevé. C’est en ce sens que les contre-pouvoirs, quels que soient ceux qu’on peut penser de l’action gouvernementale, les contre-pouvoirs pourront être des éléments qui vont accompagner la construction et l’édification d’une société démocratique, résiliente et moderne’’.
Le Premier ministre rassure que ‘’le CNRD est en train de remplir ses engagements vis-à-vis du peuple de Guinée’’. Après le référendum, il affirme qu’une ‘’nouvelle étape s’ouvre, celle de la poursuite de la mise en œuvre du processus de retour de manière complète à l’ordre constitutionnel, à savoir les élections présidentielles, législatives, communales, sénatoriales et régionales. L’État moderne a besoin de tout cela pour assurer une implication la plus profonde de l’ensemble des acteurs et des citoyens dans la construction de l’État et de la société’’.
A l’en croire, ‘’cet État moderne, inclusif et résilient’’ qu’ambitionne de bâtir le CNRD, ‘’devra être fondé sur une économie diversifiée, avec une valorisation la plus poussée de l’ensemble du potentiel humain. C’est pourquoi, le programme Simandou 2040 nous donne les raisons d’espérer’’.
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