Africa-Press – Guinée. Le responsable des fédérations de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) à l’intérieur du pays prévient les autorités que les Forces vives de Guinée n’accepteront pas un glissement du calendrier de la transition. Cellou Baldé pense qu’il est temps pour la junte de mettre en place cadre de dialogue afin de conduire à bon port le processus transitoire.
Ce proche de Cellou Dalein Diallo estime que rien n’est en train d’être fait par les autorités de la transition pour aboutir au retour rapide à l’ordre constitutionnel.
‘’Je crois que toutes les actions qui sont en train d’être menées, le fait que jusqu’à présent le projet de constitution et le fait d’avoir inscrit le RGPH et RAVEC comme étant deux étapes à remplir pour aller vers le retour à l’ordre constitutionnel, il est totalement impossible de sortir le fichier électoral d’un Recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC)’’, affirme-t-il.
Selon ‘’la transition a dévié de son chemin. Elle a tangué et nous ne pouvons pas espérer le retour à l’ordre constitutionnel avant 12 mois, que nous puissions disposer d’une nouvelle constitution (…)’’.
C’est pourquoi, poursuit-il, ‘’nous lançons un appel aux autorités de la transition, en l’occurrence le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, pour faire en sorte que l‘article 77 de la charte soit respecté, que les véritables forces vives de la nation se réunissent avec le CNRD pour que nous puissions enfin discuter des vraies questions. Parce que pour nous, il n’est pas question d’un glissement. C’est bien possible d’avoir les élections et toutes les élections avant le 31 décembre 2024’’, ajoute M. Baldé.
Il assure que son camp est toujours prêt ‘’à participer à un dialogue inclusif regroupant les véritables forces vives de la nation, les autorités de la transition notamment le CNRD et son gouvernement sous l’égide des organisations régionales dont la CEDEAO pour que très rapidement on puisse trouver un accord sur les questions fondamentales pour le retour à l’ordre constitutionnel’’.
Salimatou BALDE
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