Africa-Press – Guinée. Souleymane Traoré, ancien directeur général du Fonds d’entretien routier, n’est pas d’accord avec la prolongation de sa détention préventive. Il a saisi la chambre de contrôle de l’instruction de la CRIEF pour contester cette décision de la chambre de l’instruction.
Poursuivi pour des faits présumés de détournement de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiement de capitaux, corruption et surfacturation, Souleymane Traoré est en détention préventive depuis février 2022. Et il n’y a pas longtemps, l’ancien patron du Fonds d’entretien (FER) a vu son séjour à la Maison centrale de Conakry prolongé par une ordonnance de la chambre de l’instruction de la CRIEF (Cour de répression des infractions économiques et financières).
Une décision qui n’est pas du goût de l’inculpé, qui a décidé de saisir la chambre spéciale de contrôle de l’instruction de la CRIEF, pour contester cette ordonnance. Selon une source proche du dossier, cet appel devait être examiné ce mercredi, 13 juillet 2022, mais l’audience a finalement été renvoyée au 20 juillet prochain, à la demande des avocats de la défense. Limogé le 19 janvier 2022, Souleymane Traoré a été inculpé et envoyé en prison le 23 février 2022.
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