Africa-Press – Guinée. Après le drame qui a coûté la vie à plus de 50 personnes à Nzérékoré, l’ancien ministre de la culture et du patrimoine historique, Siaka Barry interpelle le général Mamadi Doumbouya. Il demande au président de la transition de mettre fin aux mouvements de soutien en faveur du CNRD.
Le président du Mouvement populaire démocratique de Guinée présente ses condoléances au peuple de Guinée suite au drame survenu, ce dimanche 1er décembre, à Nzérékoré. L’ex-ministre Siaka Barry saisir l’occasion pour attirer l’attention du général Mamadi Doumbouya sur sa responsabilité à garantir la sécurité et de l’intégrité physique et morale de chaque citoyen guinéen où qu’il se trouve.
‘’À ce titre, il lui incombe aujourd’hui à lui seul, de redonner force et vigueur à la décision du CNRD prise au début de son règne, portant interdiction de tous les mouvements de soutien et de toutes les manifestations de rue (pro ou anti), en cette période charnière de notre transition où notre peuple a besoin de quiétude et de sérénité pour avancer dans les chantiers prioritaires’’, indique M. Barry.
Selon lui, ‘’si le drame de Nzérékoré a pour cause immédiate et évidente le banal débordement d’un tournoi de football, ayons cependant le courage et l’honnêteté de reconnaître qu’il tire sa cause indirecte de cette prolifération de mouvements de soutien intempestifs et opportunistes qui essaiment partout depuis plusieurs mois et qui engagent notre jeunesse dans des événements sportifs et culturels interminables, mal sécurisés, budgétivores, avec des visées politiques non avouées’’.
‘’Mon général, je vous en conjure, devant Dieu et devant le peuple, sifflez la fin de cette récréation ! En tant qu’unique garant de notre stabilité, de notre unité et de notre paix, donnez enfin de la voix, tapez du poing sur la table, rappelez tous les guinéens à l’ordre, mettez fin à cette frénésie inopportune et démagogique qui nous étouffe, et remettez votre Peuple au travail dans la discipline et dans l’entente, afin de sortir notre pays de cette transition qui commence malheureusement à languir’’, ajoute-t-il.
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